Pour résumer:
«Elle ferme les yeux, écoute la nuit, elle sent battre le cœur de la Terre, sous elle, celui des hommes, des arbres, des animaux, ce cœur nocturne qui bat depuis le commencement, qui battra après elle. Elle appartient à ce monde immense. Et son bras, peut-être, alors, est dérisoire.»
Ce que j’en pense:
J’avais adoré Marie Pavlenko avec Je suis ton Soleil et voilà qu’avec Un si petit oiseau, elle réitère sa performance.
Dans ce roman, nous découvrons le personnage de Abi qui perd une partie de son bras lors d’un accident de voiture. L’histoire nous narre sa langue reconstruction, l’acceptation douloureuse de son handicap mais aussi l’impact que tout cela a sur ses proches.
Marie Pavlenko a l’art de raconter les histoires et de m’émouvoir. Tout au long de ma lecture, j’ai été en apnée, complètement happée par ce que je lisais. Les pages se tournent à une vitesse folle, les mots défilent et nous heurtent parfois par leur violence. Abi traverse de terribles épreuves et l’on ne peut que s’attacher à elle. Elle a d’ailleurs un regard très dur sur elle- même. Lire ce livre, c’est se confronter à une réalité difficile mais aussi découvrir que le bonheur peut se cacher n’importe où.
En effet, comme dans beaucoup de roman de Marie Pavlenko, le bonheur et l’espoir ne sont jamais loin. Sous nos yeux, Abi se reconstruit à l’aide de son ami Aurèle. Peu à peu, elle va reprendre du poil de la bête et prendre son envol.
L’auteure manie les mots avec brio, décrivant les émotions, les sentiments avec justesse. Marie Pavlenko a l’art de m’émouvoir. Plus je lisais et plus je me sentais fébrile. J’ai traversé une palette d’émotions extraordinaires. J’ai été triste, émue, joyeuse, j’ai ri, j’ai souri… La vie de Abi défile sous nos yeux et les dernières pages nous laissent avec une larme au coin des yeux, le cœur battant du trop plein d’émotion et le sourire aux lèvres.
Ma chronique en vidéo: