Pour résumer:
La nuit du 14 au 15 avril 1912, le Titanic sombre au beau milieu de son voyage inaugural. Un passager descend dans sa cabine de première classe, revêt un smoking et remonte sur le pont. Au lieu de chercher à sauver sa peau, il allume un cigare et attend la mort. En 1916, dans les tranchées du mont Fumo, quatre ans jour pour jour après le naufrage du Titanic, un soldat italien est fait prisonnier. À moins qu’il ne révèle son nom et son grade, il sera fusillé le lendemain. Jacob Roumann, médecin autrichien, n’a qu’une nuit pour le faire parler. Mais le prisonnier veut diriger l’interrogatoire. Sa vie, décrète-t-il, tient à trois questions : « Qui est Guzman ? Qui suis-je ? Et qui était l’homme qui fumait sur le Titanic ? »
Ce que j’en pense:
Avec La femme aux fleurs de papier, Donato Carrisi sort de son genre habituel: le polar.
Ici, il plonge son lecteur dans un récit envoûtant sur fond historique. Il déroule le fil des vies qui sont entraînées par la Grande Histoire. Au travers de deux personnages, que tout oppose, et de leur échange, il a tôt fait de me séduire et de m’embarquer dans son intrigue. Ce roman est court, peut- être trop! J’aurai aimé m’alanguir plus, savourer certains passages et rester encore avec ces personnages si intrigants.
L’ensemble est écrit dans une atmosphère particulière. Le rapport de force entre le médecin Autrichien et le prisonnier Italien, change de façon subtile tout au long du roman. Les échanges se déroulent dans une pièce remplie de fumée de cigares qui confère presque à l’onirique. Le tout est rédigé dans un style poétique.
J’ai donc été très agréablement surprise par ce roman que j’attendais comme un polar mais qui selon moi n’en est pas un.