Éditions Les Escales, 2020 (314 pages)
Ma note : 13/20Quatrième de couverture ...
En entrant à la London Metropolitan Police Force, William Warwick réalise enfin le rêve de sa vie et se voit vite confier sa première affaire à haut risque : retrouver un Rembrandt inestimable qui vient d'être dérobé. Mais rien ne se passe comme prévu...
Peut-il vraiment avoir confiance en Beth Rainsford, l'assistante qui travaille au musée où a eu lieu le délit et dont il est en train de tomber follement amoureux ? Et que penser de ces collectionneurs qui surveillent William et semblent prêts à tout pour mettre la main sur le tableau ?
Entre jeux de dupes et faux-semblants, triomphes et tragédies, Qui ne tente rien est immédiatement devenu un best-seller au Royaume-Uni et annonce l'une des œuvres les plus marquantes de Jeffrey Archer.
La première phrase
" - Tu n'es pas sérieux ?
- On ne peut plus sérieux, Père, tu t'en serais rendu compte si tu m'avais écouté ces dix dernières années. "
Mon avis ...
Qui ne tente rien est le premier tome de la nouvelle saga signée Jeffrey Archer, un écrivain britannique et ancien homme politique. J'ai emprunté ce roman à mes parents, j'étais en effet curieuse de me lancer dans un roman policier qui me semblait déjà au départ sortir des sentiers battus. L'auteur nous propose d'enquêter dans le milieu artistique, un Rembrandt d'une grande valeur ayant été dérobé.
Nous faisons ici connaissance avec William Warwick, un jeune policier qui débute tout juste à la Metropolitan Police. Notre héros a fait le choix de ne pas suivre les traces de son père, un brillant avocat qui rêvait pour son fils d'une carrière au Barreau. Parfois maladroit, William est un personnage plutôt attachant car bien déterminé (malgré ses défauts) à prouver qu'il mérite sa place au sein de la petite équipe qu'il vient d'intégrer : une équipe qui s'occupe des affaires en lien avec les biens culturels.
La force de ce roman réside sans doute dans ses personnages (son héros en tête) ainsi que dans l'originalité de l'intrigue. Le milieu de l'art est assez peu retrouvé dans les enquêtes policières, alors disons que cela change un peu.
" Ceci n'est pas un roman policier, c'est l'histoire d'un policier ". Dès les premières lignes, Jeffrey Archer tient à nous prévenir que nous allons avant tout suivre les pérégrinations de William. C'est vrai que je n'ai pas forcément retrouvé les codes d'un vrai roman policier, mais je n'ai pas été gênée sur ce point. Nous suivons le quotidien de notre héros, en le découvrant notamment dans sa vie amoureuse. Il tombe en effet rapidement amoureux de Beth Rainsford, qui travaille justement au musée où le vol de tableau a été commis. Une future suspecte ? Le lecteur est amené à avancer en même temps que notre héros.
Même si j'ai passé un bon moment en compagnie de ce livre, tous les ingrédients n'ont pas forcément fonctionné me concernant. L'intrigue se déroule dans les années 80, et je dois dire que je n'ai malheureusement pas ressenti cet effet voyage dans le temps. J'ai donc été un brin déçue. Reste aussi que j'ai trouvé le tout un peu fouillis. Nous suivons en effet le vol du Rembrandt, mais aussi une autre affaire en lien avec Beth, puis encore d'autres enquêtes qui restent finalement très secondaires et ne font que nous perdre encore davantage. Je n'ai donc pas ressenti le coup de cœur tant attendu. Reste que j'ai apprécié ma lecture de ce roman, et que je lirai peut-être la suite si jamais le roman me tombe sous la main.
Extraits ...
" - Le truc du gentil flic et du méchant flic, c'est un peu cliché de nos jours, dit Lamont alors que lui et William quittaient Scotland Yard pour se rendre à Pentonville. "