Panini Comics vous propose de suivre le nouveau grand crossover Empyre, à partir de ce mois de mars, par le biais d'une revue mensuelle, qui durera le temps de quatre parutions. C'est le retour des épopées cosmiques, des menaces sidérales, avec notamment un équilibre géopolitique bien connu des fans de longue date, à savoir la rivalité éternelle entre les races Kree et Skrull, qui ferait pâlir l'opposition entre supporters marseillais et parisiens. Cependant les débuts sont un peu lents, et seul le premier numéro d'Empyre, en conclusion ce mois-ci, affiche clairement ses ambitions. Le reste de la revue assume son coté un peu didactique, ou de mise en place. Les différentes histoires servent juste à resituer les pions sur l'échiquier (et justifier de certains changements historiques) ou à introduire les clés du conflit à venir, notamment les prises de position des Avengers et des Fantastiques. Road to Empyre est éloquent en ce sens, puisqu'il s'agit de redire combien les skrulls détestent les krees, et pour quelles raisons, tout en jouant avec l'idée que cette haine pourrait être mise sous l'éteignoir uniquement devant un ennemi commun, et on ne tarde pas à comprendre qui va faire les frais de cette union temporaire. Certains faits importants se sont déroulés en amont, dans un spécial du nom de Incoming, qui n'a pas eu droit à une traduction Vf, il faut donc se contenter de quelques didascalies pour combler les blancs, mais on y parvient sans problème. Le scénario est de Robbie Thompson, et on retrouve toujours avec plaisir Matias de Iulis au dessin, qui devient un espoir fort intéressant chez Marvel. Comme je vous l'ai dit, ce sont les Avengers et les Fantastic Four qui vont être les têtes de pont pour le lancement de Empyre, aussi bénéficient-ils de deux parutions en éclaireurs. Celle de la famille Richards ressemble à une grosse blague potache, avec des héros en rade dans une sorte de casino cosmique, où la guerre kree-skrull est rejoué ad libidam pour un public qui règle rubis sur l'ongle et parie. Sauf que les guerriers dans l'arène sont des gamins, et que ça n'est pas acceptable pour notre ami Ben Grimm au grand coeur (de pierre?). Dan Slott s'amuse, même si on reste sur du petit trot, alors que R.B. Silva et Sean Izaakse sortent des planches très jolies et fort dynamiques.
Panini Comics vous propose de suivre le nouveau grand crossover Empyre, à partir de ce mois de mars, par le biais d'une revue mensuelle, qui durera le temps de quatre parutions. C'est le retour des épopées cosmiques, des menaces sidérales, avec notamment un équilibre géopolitique bien connu des fans de longue date, à savoir la rivalité éternelle entre les races Kree et Skrull, qui ferait pâlir l'opposition entre supporters marseillais et parisiens. Cependant les débuts sont un peu lents, et seul le premier numéro d'Empyre, en conclusion ce mois-ci, affiche clairement ses ambitions. Le reste de la revue assume son coté un peu didactique, ou de mise en place. Les différentes histoires servent juste à resituer les pions sur l'échiquier (et justifier de certains changements historiques) ou à introduire les clés du conflit à venir, notamment les prises de position des Avengers et des Fantastiques. Road to Empyre est éloquent en ce sens, puisqu'il s'agit de redire combien les skrulls détestent les krees, et pour quelles raisons, tout en jouant avec l'idée que cette haine pourrait être mise sous l'éteignoir uniquement devant un ennemi commun, et on ne tarde pas à comprendre qui va faire les frais de cette union temporaire. Certains faits importants se sont déroulés en amont, dans un spécial du nom de Incoming, qui n'a pas eu droit à une traduction Vf, il faut donc se contenter de quelques didascalies pour combler les blancs, mais on y parvient sans problème. Le scénario est de Robbie Thompson, et on retrouve toujours avec plaisir Matias de Iulis au dessin, qui devient un espoir fort intéressant chez Marvel. Comme je vous l'ai dit, ce sont les Avengers et les Fantastic Four qui vont être les têtes de pont pour le lancement de Empyre, aussi bénéficient-ils de deux parutions en éclaireurs. Celle de la famille Richards ressemble à une grosse blague potache, avec des héros en rade dans une sorte de casino cosmique, où la guerre kree-skrull est rejoué ad libidam pour un public qui règle rubis sur l'ongle et parie. Sauf que les guerriers dans l'arène sont des gamins, et que ça n'est pas acceptable pour notre ami Ben Grimm au grand coeur (de pierre?). Dan Slott s'amuse, même si on reste sur du petit trot, alors que R.B. Silva et Sean Izaakse sortent des planches très jolies et fort dynamiques.