Missouri 1627

Par Aufildesplumes
Missouri 1627 de Jenni Hendriks et Ted Caplan, Bayard

Pour résumer:

À 17 ans, Veronica a un avenir prometteur. Élève populaire et brillante, elle vient d’être admise dans une prestigieuse université et sa vie semble toute tracée. Pourtant, le jour où elle découvre qu’elle est enceinte, son monde s’écroule et toutes ses certitudes s’envolent. Elle n’est pas prête.

Parfois, dans la vie, il y a des tests qu’on préfèrerait rater…

Sa seule solution : se rendre dans une clinique à 1 627 kilomètres de chez elle.
Désespérée, elle se tourne vers son ex-meilleure amie, Bailey, punkette affranchie, la seule à qui elle peut demander de l’aide.
Commence alors un périple à mille à l’heure sur les routes des États-Unis.

Ces deux filles, que tout oppose, vont devoir affronter le monde et prendre leur destin en main.

Des rebondissements en pagaille, un lexique de gros mots très créatif, une amitié mise à l’épreuve, un vent de liberté et bien plus encore…

Ce que j’en pense:

Grâce à la Masse Critique du site Babelio et aux éditions Bayard, j’ai pu découvrir Missouri 1627.

Je ne regrette vraiment pas d’avoir reçu ce livre car cela a été un véritable plaisir de lecture! Dès le départ, j’ai accroché à l’histoire de Veronica qui se retrouve dans une situation des plus délicate. Elle, si populaire, se retrouve alors bien seule et doit trouver la meilleure stratégie pour faire ce dont elle a envie, c’est à dire avorter. Désespérée, elle décide de se tourner vers une ancienne amie, Bailey.

Les voilà donc parties pour 1627 km de périple. Autant vous dire qu’elles ne vont pas s’ennuyer. En effet, leur chemin va être semé d’embûches. A aucun moment je ne me suis ennuyée et j’ai tourné les pages à une allure folle. Dans le sillage des deux jeunes filles, de nombreux personnages vont s’entrecroiser. Ils sont plus ou moins attachants mais ont tous leur impact sur la suite des évènements. De manière très habile, les auteurs nous amènent dans les valises de leurs héroïnes.

Veronica et Bailey sont d’ailleurs très attachantes. Veronica est la narratrice. Nous sommes donc plongés dans sa tête. J’ai trouvé intéressant de suivre son cheminement mais également de pouvoir assister à son évolution. Bailey quant à elle, incarne une fille forte qui cache de nombreuses fêlures. Elle est très attachante et elle aussi évolue durant tout le roman.

Il n’est pas facile d’écrire à quatre mains. Néanmoins, Jenni Hendriks et Ted Caplan relève le défi avec brio et nous livre un roman très agréable à lire. J’ai beaucoup aimé le style général du livre.

Bref, une histoire qui accroche, des personnages attachants et une écriture attractive, vous l’aurez compris, je ne peux que vous conseiller cette lecture.

Ma chronique en vidéo: