L’exemple parfait du page-turner impossible à lâcher.
╰☆ Résumé ☆╮
Qui est cette femme ? Pourquoi m’appelle-t-elle Hailey ? Je m’appelle Livvy, j’ai 3 ans…
Un jour d’été, sur une plage des Cornouailles, Livvy, 3 ans, disparaît. Très vite la police conclut à une noyade. Pourtant, sa mère refuse de se résigner. Jour après jour, Maggie fixe l’océan, elle attend, convaincue que la mer n’a pas emporté son enfant.
Non loin de là, c’est une autre mère qui regarde sa fille, prête pour la rentrée des classes. Mais, depuis quelque temps, Jennifer ne reconnaît plus sa petite Hailey. Sa fille est distante, craintive et Jennifer se laisse submerger par la nervosité. Alors que Maggie traverse la pire épreuve de sa vie, Jennifer veut redonner l’apparence du bonheur à sa famille fracassée.
Construite comme un thriller, rythmée par l’implacable mécanique du suspense, une poignante histoire de deuil, de maternité, et de résilience. Écossaise de naissance, Linda Huber vit en Suisse, au bord du lac de Constance. Son travail de thérapeute lui a inspiré Une mer si froide, son premier roman publié en France, qui a remporté un fort succès auprès des lecteurs.
✿ Mon avis ✿
Est-ce qu’un livre qui nous hante quand on le pose et qu’on dévore page après page est automatiquement un coup de coeur? Je ne sais pas. Mais est-ce que ce livre était une tuerie ! Oui oui oui ! Quelle claque. L’exemple parfait du page-tourner impossible à lâcher. Mon coeur a palpité durant cette lecture. C’est simple, je l’ai dévoré en deux jours. Mais j’aurais très bien pu le lire d’une traite si l’opportunité s’était présentée.
La couverture est limpide : « Un thriller psychologique qui joue sur l’une des peurs les plus profondes de toute adulte ». Je ne peux qu’approuver. Et cette tension, ce stress, ne font qu’augmenter si vous êtes vous-même parent. Sans trop vous révéler (j’aurais trop peur de vous gâcher le plaisir), disons que ce livre raconte l’histoire d’une petite fille de 4 ans à qui il arrive malheur, un jour d’été où sa famille profite de la plage et des vagues.
Chapitres courts, rythme endiablé, tension constante, Linda Huber tape dans le mille avec ce récit puissant. Le personnage de Jennifer est aussi détestable que Dolorès Ombrage. C’est simple, j’ai eu envie de la gifler une page sur deux, de sortir mes griffes et de me battre pour cette petite fille. L’intrigue n’est pas des plus rocambolesques, on peut aisément voir ce tableau se composer devant nos yeux. Mais la manière dont c’est conté, la psychologie des personnages et le malaise d’être témoin de ce qui se passe sans pouvoir intervenir sont juste rageants ! Ah, quel pouvoir qu’ont les récits sur notre santé mentale…
Je regrette d’avoir laissé trainer ce livre dans ma pal si longtemps. Clairement, il mérite qu’on parle de lui. Je lis de moins en moins de thriller mais celui-ci m’a totalement réconcilié avec le genre. J’ai sué, j’ai tremblé, mon coeur a palpité et ce, de la première à la dernière page. Franchement une de mes meilleurs lectures de l’année ! Je reste brève pour ne pas vous gâcher ce plaisir. Mais je pense que mon avis est clair. Ce livre, je vous le recommande assurément !
CHRONIQUE #631 – Mars 2021
- Titre: Une mer si froide
- Auteur : Linda Huber
- Editeur : Charleston (Noir)
- Parution : 2018
- Nombre de pages : 416 pages
- Genre : Thriller