The Heroic Legend of Arslân T5, de Hiromu Arakawa

The Heroic Legend of Arslân T5, de Hiromu Arakawa

The Heroic Legend of Arslân T5, de Hiromu Arakawa et Yoshiki Tanaka, traduit du japonais par Fabien Vautrin & Maiko_O, Kurokawa, 2016 (VO : 2016), 190 pages.

L’histoire

La traque du prince Arslân est désormais menée par le redoutable Homme au Masque d’argent en personne. Dans la fuite, Narsus est séparé du reste de la troupe. Il va faire la connaissance d’Alfrîd, l’héritière d’une longue lignée d’habiles voleurs. Narsus devra déployer tous ses talents de stratège pour faire face aux forces du mal qui fourbissent leurs armes et pour gérer cette jeune fille au caractère bien trempé.

⭐⭐⭐⭐⭐

Note : 5 sur 5.

Mon humble avis

Comme il s’agit d’un cinquième tome, je vais dévoiler des éléments d’intrigues importants des tomes précédents donc si vous souhaitez conserver le suspens, mieux vaut peut-être aller voir les chroniques précédentes.

Ce tome contient de nombreux combats ardus pour les personnages qui entourent le prince Arslân, notamment parce que le fils de l’Êrhan Kahllahn – celui qui a permis aux forces parses d’êtres vaincues suite à sa traîtrise – Zandé, retrouve la trace de Daryûn. Malgré la séparation du groupe à cause du brouillard dans le tome précédent, Daryûn se retrouve avec Faranghîs pour assurer ses arrières au besoin.

De son côté, Narsus va être amené à prouver à nouveau pourquoi tout le monde le considère comme un très bon stratège. Et un nouveau personnage de femme fait son entrée dans l’histoire, ce qui n’est pas pour me déplaire. Alfrîd est plus vêtue que Faranghîs (soyons honnête, ce n’est pas difficile) et a un caractère très différent, déjà parce qu’elle est beaucoup plus jeune, mais elle est aussi bien plus expansive et bruyante. Elle est en revanche très douée avec une épée dans les mains !

Je réalise que je ne me suis jamais attardé là-dessus dans mes chroniques de ce manga jusqu’ici mais je suis – une fois de plus – impressionnée par le talent de dessinatrice de Hiromu Arakawa qui parvient à gérer des scènes de combat à l’épée et sur cheval de façon claire, lisible et avec un superbe dessin.

Depuis le deuxième tome, nous avons des petits indices qui laissent présager que cet univers n’est pas exempt de magie : entre les djinns que Faranghîs peut entendre ou des mains mystérieuses qui sortent du sol, clairement l’univers a des éléments de fantasy. D’ailleurs, on voit à la fin de ce tome une très nette inspiration de l’univers du Seigneur des Anneaux, et je suis impatiente de voir où cela va nous mener.

Enfin, la troupe du prince Arslân commence à avoir de plus en plus d’indices sur l’identité du masque d’argent, Hilmes, le cousin du prince, et il ne fait aucun doute que le secret sera levé prochainement.