K. Bromberg fait partie des auteurs sur lesquels je ne me pose pas de question, je fonce à chaque sortie. J'avais donc vraiment hâte de découvrir cette nouvelle saga, dans le monde du sport et surtout, avec des sœurs. C'est d'ailleurs ce point qui me plaisait le plus.
Dans le premier tome, Hard to handle, nous suivons Dekker et Hunter. Ils ont eu une histoire par le passé, uniquement physique et très brève. Pourtant, même après quelques temps, aucun d'eux n'a oublié l'autre. Dekker a fui Hunter lorsqu'elle a senti qu'elle tombait amoureuse et Hunter l'a laissé partir. Aujourd'hui, alors qu'Hunter est sur le devant de la scène avec son équipe de Hockey, plus rien ne va. Il semble tout prendre mal, se bagarre souvent et plus si investi dans ses matchs. Quant à son agent, il ne semble pas apte à le soutenir et le défendre. De son côté, Dekker et ses sœurs sont missionnées par leur père pour décrocher des contrats juteux avec des athlètes. Pour Dekker, c'est Hunter qui est dans le viseur... mais va t-elle pouvoir faire abstraction de leur passé commun ?
Autant être clair, ce premier tome de la série Play Hard se découpe en deux pour moi. La première partie ne m'a vraiment pas plu. A vrai dire, lorsqu'il est question de mélanger boulot et romance, c'est à double tranchant avec moi. Et généralement, je n'accroche pas. Pour la simple et bonne raison que celles-ci sont souvent trop rapides et clairement, les personnages n'ont aucune notion de professionnalisme. Alors certes, ils ont souvent des passifs communs mais alors delà à ne pas savoir résister à leurs pulsions dès la première ou deuxième rencontre, c'est quand même un peu trop. Et malheureusement, Dekker et Hunter n'échappent pas à ce cliché.
Je partais donc plutôt du mauvais pied concernant la romance entre eux. Concrètement, je ne l'ai pas trouvé très profonde. Cela manquait de développement, d'approfondissement et surtout d'émotions. Je trouve ça dommage que leur relation soit essentiellement physique. D'autant plus qu'il y avait vraiment matière à faire quelque chose de plus avec le passé d'Hunter et son burn-out.
En parlant d'Hunter, honnêtement, je dois vous avouer que je n'ai là non plus, je n'ai pas accroché à lui. J'ai la sensation qu'avec les récents personnages masculins de l'autrice j'ai du mal. Je les trouve souvent trop superficiels, un langage trop cru et puis franchement, ils sont assez clichés, le sportif qui se sait beau gosse et va faire fondre toutes les filles en un claquement de doigts. Personnellement, je trouve ça lourd. De son côté, Dekker se veut professionnelle (comme je vous le disais plus haut, pour moi, elle ne l'est pas), elle a envie de faire ses preuves dans un monde "d'homme" et souhaite également venir en aide à Hunter qui traverse une passe difficile. Je reste assez perplexe la concernant, ne savant pas trop quoi en penser.
L'intrigue principale de ce premier tome réside dans le fait qu'on ne sache pas grand chose du passé d'Hunter et se qui l'a poussé à envoyer tout valser actuellement. Au fil des pages, on va découvrir ce qu'il cache derrière cette façade de mauvais garçon. C'est d'ailleurs dans la seconde partie qu'on va vraiment en savoir plus et c'est la partie qui m'a le plus intéressé. J'ai trouvé que le personnage d'Hunter devenait un peu plus intriguant et se dévoilait vraiment.
Le second point positif de cette série, du moins avec ce premier tome se trouve également dans le côté famille, avec Dekker, ses sœurs et le père de famille. Si celui-ci est rapidement survolé dans la première moitié, une fois encore, c'est vers la fin que celle-ci prend un peu plus de place dans l'histoire et je dois dire que les quelques dialogues finaux entre les sœurs sont bien plus intéressants et profonds. Je suis vraiment curieuse de faire plus ample connaissance avec elles.
Globalement, si la seconde moitié du roman était plus intéressante et moins centrée sur l'attirance physique qu'ils ont l'un pour l'autre, je reste tout de même assez mitigée sur ma lecture. Je n'ai pas retrouvé ce qui m'avait tant plu avec Sweetheart et ses personnages. Play Hard se lit malgré tout très rapidement, le style de K. Bromberg est toujours fluide et sans prise de tête. Je reste vraiment sur ma faim concernant la romance et les émotions que j'attendais. J'ai quelques doutes sur le second tome, sortit en simultanément, qui m'attend. Affaire à suivre donc.