The Heroic Legend of Arslân T7, de Hiromu Arakawa et Yoshiki Tanaka, traduit du japonais par Fabien Vautrin & Maiko_O, Kurokawa, 2017 (VO : 2017), 192 pages.
L’histoire
Gahdevî et Rajendra, les deux princes héritiers, se disputent le trône du royaume de Sindôra. Afin d’asseoir leur autorité, ils décident de profiter du chaos qui règne en Parse pour lancer une invasion. Mais c’est sans compter sur la présence du prince Arslân réfugié à Peshawar, la forteresse protégeant la frontière orientale de son royaume.
Note : 5 sur 5.
Mon humble avis
Comme il s’agit d’un tome 7, je vais dévoiler des éléments d’intrigues importants des tomes précédents donc si vous souhaitez conserver le suspens, mieux vaut peut-être aller voir les chroniques précédentes.
Ce tome se concentre sur la gestion du conflit avec Sindôra, qui tente de profiter de la confusion pour assiéger la forteresse de Peshawar. Mais, bien entendu Arslân et sa troupe ont déjà prévu comment retourner la situation en leur faveur. Une fois de plus, Narsus démontre son habilité à déjouer toute une armée avec quelques ruses bien pensée, c’est tout aussi plaisant qu’hilarant à lire. Daryûn a de nouveau l’occasion de prouver son habilité au combat en duel – toujours à cheval.
J’avais mentionné, dans ma chronique du premier tome il me semble, que j’étais désappointée par le fait que tous les personnages soient blancs alors que l’histoire se déroule dans un équivalent de la Perse. Si quelques personnages apparaissaient être de couleur dans les tomes précédents, il s’agissait souvent d’esclaves ou de personnages anecdotiques. Ici on découvre que tout le peuple de Sindôra est racisé et il était bien temps que des personnages non Blancs d’ampleur fassent leur apparition !
Arslân est toujours hanté par les révélations à demi-mots de Baqhman, qui sous-entendent qu’il ne serait pas de lignée royale. Le Marzbâhn refusent toujours d’en dire plus, se murant dans son silence et laissant toutes les suppositions courir. En attendant que l’homme accepte de révéler ses secrets, Arslân continue à écouter attentivement ses conseillers afin de s’appuyer sur leurs connaissances pour prendre la meilleure décision. Narsus en profite pour continuer son enseignement auprès d’Arslân sur ce qui fait un bon monarque et nul doute que ses leçons mettront en perspective la suite.
Dans ce tome, on découvre aussi un aspect des traditions du royaume de Parse, notamment pour la nouvelle année et cela permet de montrer à quel point les traditions peuvent être galvanisantes et rassembler un peuple, voire le remotiver pour les combats à venir.
Ma partie préférée est sans aucun doute l’apparition d’un nouveau personnage, un antagoniste bien travaillé et au passé mystérieux dont j’espère que le rôle sera étoffé par la suite. Le volume se termine sur une superbe scène touchante comme on a peu eu l’occasion d’en voir jusqu’ici, c’était très beau !