Moins que zéro

Moins que zéroMoins que zéro de Bret Easton Ellis, 10/18 Moins que zéro

D’une fête à l’autre, en équilibre sur une ligne de coke, Clay et ses amis errent dans Los Angeles, suspendus au-dessus de l’abîme. Mais dans ce monde factice où règne l’alcool, le sexe et l’argent, difficile de se sentir en vie et de trouver un sens. Le premier roman vertigineux de Bret Easton Ellis dresse l’état des lieux glacial d’une jeunesse en perdition.

Moins que zéro

J’avais déjà adoré Bret Easton Ellis avec son fameux American Psycho. Du coup, à l’occasion de mon anniversaire, mes collègues d’amour m’ont offert Moins que zéro du même auteur.

Me voilà donc plonger dans la vie de Clay, un jeune homme de Los Angeles à la vie dissolue. Ses parents sont bourrés d’argent et ils ne s’occupent pas de lui. Clay erre donc dans la ville, à la recherche de drogue et d’alcool. Accompagné de ses amis tout aussi riche et tout aussi dissolus. L’impact des réseaux sociaux a elle aussi sa part dans l’affaire car les apparences doivent être sauvées. Cette génération hyper connectée, mais également désabusée, nous livre le pire d’elle même.

L’histoire de Clay défile à toute allure devant nos yeux. Les actions s’enchaînent comme des tableaux où la décadence et l’argent se côtoient. L’ambiance qui se dégage de ce roman est vraiment spéciale. Les scènes nous enivrent et nous font tourner la tête. 

L’écriture de Bret Easton Ellis est fascinante. Il a l’art de créer des ambiances. Les phrases sont incisives et le style brut. L’auteur décrit des situations hallucinantes avec des mots tellement crus que nous ne pouvons qu’être fascinés.

Vous l’aurez compris, j’ai adoré cette lecture!

Moins que zéro