La lettre écarlate • Nathaniel Hawthorne

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La lettre écarlate • Nathaniel Hawthorne

Un classique oui, mais aussi d’un grand ennui (en tout cas pour moi!).

 ╰☆ Résumé ☆╮

Boston, 1642. Hester, dont le mari est porté disparu, est mise au pilori car elle a commis l’adultère. Condamnée par la colonie puritaine à porter jusqu’à la fin de sa vie sur la poitrine un A écarlate, elle part vivre à la périphérie de la ville, seule avec sa fille, car elle a refusé de livrer le nom de son amant… Considéré comme le premier grand roman du continent américain, cet ouvrage connut à sa publication en 1850 un immense succès, mais par sa peinture d’une société intégriste et d’une femme éprise de liberté, il n’a rien perdu aujourd’hui de sa force et de son attrait. 

✿ Mon avis ✿

Ça, c’est fait. Désolé d’avance pour les fans de Classiques et en particulier pour ceux qui adorent la plume de Nathaniel Hawthorne… Mais il faut que je sois honnête : ce fut ardu. Pénible même d’arriver au bout de ce bouquin. Alors oui, je suis quand même contente de l’avoir lu et de pouvoir ajouter cet auteur à mon registre littéraire mais il est clair que je ne renouvellerai pas l’expérience. La lettre écarlate m’a suffi.

Rien qu’avec la préface puis le pré-premier chapitre qui fait guise d’ouverture, on sent tout de suite dans quel style on met les pieds. 80 pages avant d’arriver au premier chapitre. Il faut vouloir le lire, ce livre. Mais, j’ai persévéré et heureusement car l’histoire en elle-même est quand bien plus intéressante que ces premières pages. Enfin, ça dépend pour qui. Les puristes qui cherchent à en savoir plus sur le personnage de Nathaniel Hawthorne, sur le contexte historique dans lequel ce récit a été écrit etc… pourraient bien apprécier cette première partie mais j’avoue m’être ennuyée. Et même lorsque l’histoire était bien enclenchée, j’ai trouvé le style très lent, lourd et franchement un peu barbant.

On tourne continuellement autour du pot. Le premier chapitre donne le ton et est presque un des seuls où je ne me suis pas ennuyée. Hester Prynne a une certaine classe et j’admire son courage, sa force à garder la tête haute ainsi que ses secrets. Elle ne se laisse pas rabaisser au niveau des puritains de son village. Elle se hisse au-dessus des autres et fait de son mieux pour avoir, à partir de là, un comportement irréprochable et ce, malgré la lettre écarlate qui rappelle à toute le monde son « méfait ».

Hester et sa fille Perle sont pour moi les deux personnages ‘potables’ du récit. Pour ce qui est des autres et des différentes péripéties, il faut avouer qu’on s’ennuie sec. Autant le vocabulaire que les constructions de phrases sont fatigantes et l’usage du passé antérieur alourdit fortement le texte.

Je n’ai jamais été fan des vrais Classiques de la littérature et bien qu’ils apportent beaucoup de clés de compréhension pour des épisodes sociétaux de certains époques, je continue à penser qu’ils ne sont pas pour moi. Certains peut-être… mais pas celui-ci. Oui, Hester est une des premières héroïnes féministes et oui son courage et son abnégation forcent l’admiration mais le récit en lui-même ne casse pas brique (comme on dit chez moi).

Bref, un livre que je peux désormais ‘checké’ sur ma liste des Classiques lus mais une lecture qui ne restera pas gravée positivement dans ma mémoire. J’ai trouvé le temps long et je n’ai pas du tout accroché au style de l’auteur. Un petit 2/5 car il y avait quelques bons éléments. Maintenant, l’épisode final m’a quand même laissée sur le cul… Ceux qui l’ont lu sauront de quoi je parle.

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Êtes-vous un fan de littérature « classique » ? Quels sont les autres Classiques incontournables que vous recommandez (ou pas) ?

 CHRONIQUE #639 – Avril 2021 

  • Titre: La lettre écarlate
  • Auteur : Nathaniel Hawthorne
  • Editeur : 10/18
  • Parution : 2019 (pour cette édition)
  • Nombre de pages : 359 pages
  • Genre : Littérature (Classique)