Lorsqu’on m’a parlé d’un auteur qui avait écrit une histoire de lapins aussi crédible que possible, je devais absolument vérifier tellement je trouve que les lapins des créatures sont des créatures mignonnes. Je me suis donc jetée dessus et à ma grande surprise, il s’agit d’un best seller anglophone paru en 1972 mais dont le succès est resté assez timide en France.
Et pourtant, l’histoire traite de deux lapins qui partent de leur terrier après avoir eu le pressentiment de la destruction prochaine de leur terrier. Dès le début, l’histoire nous place dans le point de vue des lapins et essaie de rendre son histoire le plus crédible possible par rapport au comportement typique des lapins. Cependant, malgré cette crédibilité voulue, l’histoire est remplie de rebondissements, de personnages intéressants et d’une intrigue passionnante. Les lapins ont une mythologie que l’auteur développe tout au long du roman avec un personnage de lapin légendaire et rusé qui passe à travers tous les pièges.
Si j’ai été conquise assez rapidement par ce roman, je dois avouer qu’il a un défaut principal, il est trop long et je trouve qu’il se répète pas mal vers la fin. Le nombre de pages est beaucoup trop important par rapport à l’intrigue et je me suis ennuyée à partir de l’histoire de la garenne avec le chef autoritaire qui traîne en longueur.
Bref, une bonne surprise mais teintée d’ennui et de fatigue vers la fin.