Red Queen, tome 2 : Glass Sword de Victoria Aveyard

Par La Chronique Des Passions

Mare Barrow a le sang rouge, comme la plupart des habitants de Norta. Mais comme les seigneurs de Norta, qui se distinguent par leur sang couleur de l'argent, elle possède un pouvoir extraordinaire, celui de contrôler la foudre et l'électricité. Pour les dirigeants de Norta, elle est une anomalie, une aberration. Une dangereuse machine de guerre.
Alors qu'elle fuit la famille royale et Maven, le prince qui l'a trahie, Mare fait une découverte qui change la donne : elle n'est pas seule. D'autres Rouges, comme elle, cachent l'étendue de leurs pouvoirs. Traquée par Maven, Mare fait face à sa nouvelle mission : recruter une armée, rouge et argent. Aussi rouge que l'aube, plus rapide qu'un éclair d'argent. Capable de renverser ceux qui les oppriment depuis toujours.
Mais le pouvoir est un jeu dangereux, et Mare en connaît déjà le prix.

Victoria Aveyard est scénariste. Passionnée de séries télévisées et de cinéma, elle ne peut survivre sans Netflix. Son premier roman, Red Queen, a été vendu aux enchères dans une vingtaine de pays.

J'avais attendu de lire cette suite qui s'est longtemps fait désirée. J'ai eu beaucoup de mal à me rappeler le premier tome. La faute a ma mémoire de poisson rouge et au temps d'attente entre les deux tomes. Cependant, je suis rentrée avec le sentiment désagréable que je ne cernais pas tout. Pourtant la première partie est un peu mollassonne et n'a pas l'addictivité du premier tome. Même si tout s'emballe dans une deuxième partie. Je n'ai pas accroché un bon moment au roman. A contre coup, je me rend compte que je n'ai pas réussi à m'attacher à l 'héroïne qui manque d'un je ne sais quoi. De la même manière, je n'ai pas aimé ses rapports avec de nombreux personnages. C'est compliqué lorsqu'on apprécie pas l'héroïne de laisser une chance au livre.

C'est vrai que plus j'avançais dans ma lecture et plus je l'appréciais et plus je révisais mon jugement sur Mare mais c'est un peut tard...

Cependant la fin est très très très bonne. Mme Aveyrard a su y faire et je VEUX savoir la suite de cette série bonne mais inégale !

Je dois rendre mon cœur froid à la seule personne qui cherche à l'enflammer.

Personne ne naît mauvais, tout comme personne ne naît seul. On le devient, par choix et à cause des circonstances.

Je suis une arme faite de chair, une épée recouverte de peau. Je suis née pour tuer un roi, pour mettre un terme à un règne de terreur avant qu'il ne débute pour de bon. Le feu et les éclairs ont permis à Maven de s'élever, le feu et les éclairs causeront sa chute.

-J'ai cru qu'on allait te perdre.
Il a choisit ses mots avec soins, les a agencés avec adresse. Je me penche vers lui et pose ma main sur son poing. C'est tout l'encouragement dont il a besoin pour poursuivre.
-J'ai cru que j'allais te perdre. Si souvent...
-Et je suis encore là.
Il prend mon cou entre ses mains, comme s'il ne me croyait pas.
[...]
Les lèvres de Cal se rapprochent, plus brûlantes à chaque mot. Il me serre plus fort, comme si d'une seconde à l'autre quelqu'un risquait de venir et de m'arracher à lui.
-C'est ce qu'on pensait faire, et on va s'y tenir. On va bâtir une armée. Et le tuer. Lui et sa mère.
Tuer un roi ne changera rien. Un autre prendra sa place. Pas Cal, le prince déchu, mais quelqu'un d'autre. C'est un début malgré tout. Si on ne peut pas distancer Maven, on doit le stopper net. Pour les sangs-neufs. Pour Cal. Pour moi.
Je suis une arme faite de chair, une épée recouverte de peau. Je suis née pour tuer un roi, pour mettre un terme à un règne de terreur avant qu'il ne débute pour de bon. Le feu et les éclairs on permis à Maven de s'élever, le feu et les éclairs causeront sa chute.
-Je ne le laisserai pas te faire à nouveau du mal.
Son souffle m'arrache un frisson. Une étrange sensation alors que je suis entourée d'une chaleur si puissante.
-Je sais, lui mens-je
Parce que je suis faible, je m'abandonne entre ses bras. Parce que je suis faible, je presse mes lèvres contre les siennes, à la recherche de quelque chose qui suspendrait ma fuite en avant, qui me permettrait d'oublier. Il est apparemment aussi faible que moi.
Alors que mes mains courent sur sa peau, j'éprouve une autre forme de douleur. Une douleur pire que celle infligée par la machine de Maven, qui m'atteint au-delà de mes nerfs. Une douleur qui s'apprente à un gouffre, à un poids inexistant. Je suis une épée née des éclairs, du feu de Cal... et de celui de Maven. L'un des deux frères m'a déjà trahie, et l'autre pourrait partir à tout instant. Pourtant, je ne crains pas d'avoir le cœur brisé. Je ne crains pas de souffrir.
Je m'accroche à Kal, à Kilorn, à Shade pour sauver le plus de sangs-neufs possibles, parce que j'ai peur de me retrouver seule. De me réveiller un jour, face au vide, dans un endroit où mes amis et ma famille auront disparus. Où je ne serai plus rien qu'un simple éclair dans les ténèbres d'un orage isolé. Avec Maven pour seule compagnie. Avec des ombres et des fantômes pour seule compagnie.
Si je suis une épée, je suis une épée faite de verre, et je sens que je commence a me briser.