Aleksander a retrouvé ses souvenirs. (c) MeMo.
Ours attend Aleksander. (c) MeMo.
Qu'a fait Aleksander de ses rêves d'enfant? Quand il se projetait dessinateur? Sa vie d'adulte est monotone. Les mêmes trajets chaque jour, le même boulot et, en plus, un boulot qui l'ennuie. Mais Aleksander porte un costume et se cache derrière le fait qu'il se sent important. Jusqu'au soir où son chemin habituel lui est barré par un immense ours, la réplique gigantesque de celui qu'il avait petit."- Pourquoi es-tu si grand?- Je veux que tu me voies." Matin et soir, soir et matin, l'énorme animal va interroger Aleksander sur ses choix, pointer le fait qu'il n'est pas heureux mais qu'il pourrait l'être. Mauvaise formule. Ours fait alors appel à Foxi, l'ancien doudou renard du jeune homme devenu sérieux. Autre procédé: Foxi s'entretient brièvement avec Aleksander et s'en va.
Aleksander et Foxi. (c) MeMo.
Les efforts conjugués des deux compères donnent des résultats. Aleksander a un déclic. Il retrouve ses souvenirs de famille qui le poussent à mettre en pratique ses rêves d'enfant, à se retrouver en harmonie avec lui-même et du coup, à s'octroyer sa place dans le monde. Mettant en scène un adulte et ses choix d'adulte, "Ours à New York" est plutôt destiné aux enfants à l'école primaire, capables de se projeter ou d'appréhender ce parcours ainsi que ces réflexions teintées de philosophie. Mais rien n'empêche les enfants de tout âge et les adultes d'admirer les magnifiques illustrations de Gaya Wisniewski, croquant New York avec vigueur, glissant dans le réalisme des rues et des quartiers cet immense ours en peluche et le doudou renard dotés de la parole. Des merveilles.
New York. (c) MeMo.