The Heroic Legend of Arslân T10, de Hiromu Arakawa et Yoshiki Tanaka, traduit du japonais par Fabien Vautrin & Maiko_O, Kurokawa, 2019 (VO : 2018), 192 pages.
L’histoire
Arslân s’installe à la forteresse et lance un appel au peuple de Parse pour qu’il se soulève contre l’envahisseur. Mais face à l’afflux de soutien, le jeune prince va devoir faire preuve de tact afin de satisfaire tout le monde. Au nord du royaume, Hilmes est toujours aux prises avec Bodin et sa troupe de fanatiques, il est bien décidé à remporter une victoire qui assiéra son autorité en tant qu’héritier légitime de la couronne.
Note : 5 sur 5.
Mon humble avis
Comme il s’agit d’un tome 10, je vais dévoiler des éléments d’intrigues importants des tomes précédents donc si vous souhaitez conserver le suspens, mieux vaut peut-être aller voir les chroniques précédentes.
Le tremblement de terre issu du mont Demavand, où la légende dit que le roi serpent Zahâk serait emprisonné ne présage rien de bon pour le royaume parse, ni même pour le peuple lusitanien. Les desseins de ces sorciers adorateurs de Zahâk sont encore flous, mais au vu de leur violence et leur propension à assassiner des personnes pour – semble-t-il – le plaisir, il ne fait aucun doute qu’ils sont des ennemis redoutables.
Le prince Arslân a réussi à réunir bon nombre de guerriers prêts à prendre les armes pour défendre la Parse, et comme d’habitude Narsus est de précieux conseils pour organiser le tout au mieux et prévoir toutes les éventualités, même les plus désagréables.
Mais la ruse et l’intelligence n’est pas seulement l’apanage des allié⋅es d’Arslân, Hilmes est lui-même bien entouré avec Zandé et Sahm, tandis qu’ils cherchent à chasser Bodin de la citadelle de Zabûr. On voit d’ailleurs une évolution de Hilmes qui n’est pas déplaisante à voir, et probablement due aux paroles de Qbad dans le tome précédent qui l’accusait de se cacher derrière son masque.
Tandis que ces intrigues sont déjà préoccupantes, une arrivée tout droit du Maryam, royaume voisin de Parse et occupé par la Lusitanie, vient rajouter à l’échiquier. De quoi rencontrer de nouveaux personnages, dont le frère d’Alfrîd, du clan Zott, au caractère foncièrement différent de celui de sa sœur !
Je ne veux pas trop rentrer dans les détails de ce tome puisque c’est difficile à faire sans dévoiler des éléments de l’intrigue. Mais je suis ravie de la diversité des personnages, qui permet de rentrer d’autant plus dans l’histoire et de se sentir impliqué par le devenir de ces personnages.
Enfin, le tome se termine sur un quiproquos qui risque de mettre à mal certains alliés du prince Arslân !