Titre : Comme une ombre au tableau

Auteur : Maloria Cassis & Marjy Noname

Edition : Fyctia / Hugo New Romance

Genre : Romance

Pages : 261

Parution : 12 Mai 2021

Gala Carrington est une jeune Londonienne passionnée de peinture française. Elle a la chance d’en avoir fait son métier, même si dans la réalité, elle se retrouve plus souvent à devoir estimer la valeur de babioles que des tableaux de maîtres qu’elle a étudiés.

Mais un événement pourrait bien tout changer. Du jour au lendemain, elle est appelée en Irlande pour estimer l’héritage d’un collectionneur d’art, William Fitzduncan. Sur place, elle rencontre Owen et Luke, le frère et le fils du défunt. Les deux hommes ne semblent pas s’entendre sur la façon de procéder et la présence de Gala est un sujet de discorde supplémentaire.

Une ombre plane sur l’authenticité des œuvres. Gala devra démêler les faux-semblants et découvrir à qui faire confiance. À Owen, bien mystérieux, qui, malgré les résolutions de la jeune femme, ne la laisse pas indifférente ? Ou à Luke, qui sait se montrer si charmant ?

Une erreur de jugement pourrait détruire sa carrière… ou lui briser le cœur.

Merci Fyctia

Ayant lu tous les livres de Maloria Cassis, et Five de Marjy Noname, je ne pouvais qu’avoir envie et hâte de me lancer dans cette romance à 4 mains. En plus, l’histoire se déroule ne Irlande alors forcément…

Je sais que ta vie est à Londres, et la mienne à des centaines de kilomètres, mais j’ai besoin qu’on trouve comment vivre notre histoire parce que, sans ton sourire dans ma vie, je n’ai plus très envie de la vivre.

Nous suivons Gala, passionnée d’art depuis son plus jeune âge grâce à ses parents, elle en a fait son métier. Elle expertise et estime des tableaux et des objets en tout genre.

Elle a beaucoup de mal à faire sa place dans ce milieu d’homme. Mais quand elle apprend que le propriétaire de plusieurs tableaux de son peintre préféré : Archambault, vient de décéder. Son fils demandant une expertise de ces fameux tableaux, c’est son cabinet qui a été choisi par l’héritier Fitzduncan. Elle va faire des pieds et des mains pour obtenir ce contrat, face à ses collègues masculins et plus expérimentés.

Elle va réussir à avoir cette mission, et part donc en direction de l’Irlande dans le château des Fitzduncan. Une fois sur place, elle y fait la rencontre d’Owen Fitzduncan, frère du défunt et de Luke le fils du défunt. Si le premier se montre froid et presque impoli, le second accueil chaleureusement Gala.

Impatiente de se mettre au travail, et de découvrir la collection des toiles d’ Archambault, Gala ne va pas compter ses heures pou étudier de plus près ses œuvres qu’elle admire. Mais elle va vite déchanter en se rendant compte que certains détails de la peinture ne sont pas exactement bien faits.

Elle va devoir faire la lumière sur cette histoire en prenant compte de ses relations avec les deux Fitzduncan, qui pourraient influencer ses décisions.

Mais sa carrière est en jeu, elle doit absolument comprendre ce qui se passe…

Mon âge et mon sexe étaient des handicaps. Le monde de l’art est fermé et sexiste.

Les hommes sont persuadés de détenir le savoir et ont des préjugés sur la gent féminine.

Un métier qui est resté confiné dans le passé.

Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre en commençant ce livre. J’avais peur qu’il soit un peu trop ressemblant avec ma lecture précédente qui parlait également de peinture. Mais pas du tout, j’ai trouvé vraiment passionnants le métier de Gala et sa passion sur l’art.

D’ailleurs, j’ai beaucoup aimé son personnage, c’est une vraie passionnée d’art, on le voit, on le ressent, elle a ça dans le sang. Malgré le décès de ses parents qui auraient pu l’éloigner de cette passion qu’elle partageait avec eux, elle ne l’a pas mise de côté. Elle est lumineuse et solaire, toujours accompagnée de son foulard jaune comme le soleil. Elle se bat pour être respectée dans son travail par ses collègues masculin et plus âgés qu’elle. Elle se retrouve systématiquement avec des petites ventes, des dossiers que personne ne veut vraiment. Mais quand il a été question de son peintre favori, celui sur qui elle a basé sa thèse, elle n’a pas hésité à y aller au culot. Rien n’est simple pour elle, surtout avec les Fitzduncan, qui ne sont pas toujours simples à gérer.

D’ailleurs en ce qui concerne les Fitzduncan, du début, je n’ai pas apprécié Luke, je l’ai trouvé très immature, avec des gestes ou des paroles parfois déplacées envers Gala.

J’ai beaucoup plus aimé Owen, la seule chose qui m’a dérangé chez lui, c’est de ne pas savoir son âge (rassurez-vous, les auteures ont pitié de nous et le révèle à un moment donné). Il est très lunatique, souffle le chaud et le froid avec Gala, j’ai eu beaucoup de mal à le cerner. Même si j’ai eu du mal à le comprendre et à savoir ce qu’il pensait réellement, je l’ai directement préféré à Luke, il paraît plus franc. Owen est un peu comme Gala, c’est un passionné, de ses terres, mais surtout de son whisky qu’il fabrique dans sa distillerie.

Malgré la différence d’âge, la romance entre Gala et Owen est vraiment très belle, c’est d’ailleurs peut-être cette différence d’âge qui est touchante. J’ai trouvé qu’elle allait un peu vite, mais ça ne m’a pas du tout gêné. J’ai trouvé ça logique vu que Gala était en Irlande pour une durée bien précise. Je trouve qu’ils forment un magnifique duo, très touchant.

Bien sûr, en plus de la romance, il y a cette histoire de faux, ça donne à l’histoire un côté enquête que j’ai vraiment apprécié.

Mais c’est également la seule petite chose que je pourrais reprocher à l’histoire. Après que Gala ai révélé ses soupçons, tout va très très vite. Je n’ai pas vraiment eu le temps de chercher à comprendre ce qui se passait que nous avions déjà les réponses. Par contre cet enchaînement d’événements après ça est complétement addictif, impossible pour moi de m’arrêter sans avoir eu le fin mot de l’histoire.

Cette romance est donc une merveilleuse surprise pour moi. Les auteures ont su allier l’art, l’amour et le mystère avec brio. Une romance touchante addictive qui vous fera passer par une montagne d’émotions.