« En bâtissant des villes toujours plus imposantes, les hommes
avaient écrasés la nature sous un tapis de pierres, de bitume, de goudron. Afin
de ne pas oublier, ils avaient aménagé des espaces verts, sortes de zoos pour
végétaux. Et voici que par un inouï clin d’œil du destin, la vie animale
réinvestissait les lieux. Si le confinement durait, peut-être que l’homme
retrouverait sa juste place