La servante écarlate de Margaret Atwood
Par Colorandbook
Auteure:Margaret Atwood
Maison d'édition: Robert Laffont
Genre: dystopie / science fiction
Prix: 12,50 €
Pages: 520
Date de 1er édition: 1985
Résumé Dans un futur peut-être proche, dans des lieux qui semblent familiers, l'Ordre a été restauré. L'Etat, avec le soutien de sa milice d'Anges noirs, applique à la lettre les préceptes d'un Evangile revisité. Dans cette société régie par l'oppression, sous couvert de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues. L'une d'elle raconte son quotidien de douleur, d'angoisse et de soumission. Son seul refuge, ce sont les souvenirs d'une vie révolue, d'un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom.17/201ère impression: Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment de lecture. Un roman déroutant qui mène à réflexion ! Il est fascinant, et il pointe du doigt la société en général. Un roman également rempli de féminisme. Comment les choses ont pu en arriver là? Pourquoi les femmes se sont-elles laissées faire ? Une dystopie qui pourrait être plausible tellement le roman semble réel. Parlons des personnages J'ai apprécié les personnages. Ils sont tellement passionnants ! Des personnages captivants, à la psychologie riche et complexe, mais ils sont avant tout extrêmement attachants. On suit principalement Defred, la servante écarlate. Une femme réduite au rang d'incubateur à bébé. On la suit dans son quotidien pour découvrir ses craintes, ses joies, ses peines, ses rêves et bien plus encore. Grâce à ses divagations on découvre comment on en est arrivé là. D'autres personnages gravitent autour de Defred et sont tous aussi passionnant. Par exemple, on découvrira ses amies qui vivent différemment sous ce nouveau régime . On nous présente également ses employeurs qui vivent également différemment les choses. Ils sont tous passionnants. Passons à l'histoire de ce livreL'histoire présentée ici était passionnante. Une dystopie qui fait froid dans le dos. J'ai été totalement conquise par ce que l'auteur nous montre. Que ce soit sur les évènements du passé qui ont mené à ce nouveau régime politique, ou bien encore sur la vie actuelle de Defred, avec son quotidien de servante écarlate. Tout le long du roman, j'avais envie de rentrer dans la tête de Defred, pour savoir qui elle était vraiment et ce qu'elle avait vraiment vécu ! J'ai ressenti un réel ascenseur émotionnel, de la rage à la compassion, en passant par la tristesse ou la joie. Un roman fort, percutant et terriblement addictif. Par contre, je dois bien avouer que c'était terriblement long, le rythme était assez plat et rempli d'une multitude de petits détails un peu inutiles peut-être. J'étais également un peu perdue dans le temps. N'oublions pas de parler du style d'écriture La plume de Margaret Atwood est juste fabuleuse. C'est beau, puissant, poétique. Par contre j'ai été légèrement déstabilisée par la mise en page, les dialogues qui n'en étaient pas vraiment. Par moment cela devient un peu lourd à cause de la multitude de détails. Pour conclure
J'ai beaucoup apprécié cette lecture. Margaret Atwood a un talent fou ! Bon, je dois bien avouer que c'était très long, mais totalement captivant. J'ai été déstabilisée par la mise en page et la ponctuation de ce roman. Elle a réussi à dépeindre à merveille un nouvel ordre qui pourrait être plausible. On découvre à travers Defred comment le nouveau régime a réussi à faire redescendre les femmes à un rang inférieur. Un livre qui amène à réfléchir et à se poser des questions.
Les + :
* L'histoire en elle-même est plutôt prenante même si parfois il ne se passe pas grand choses. En effet il y a pas beaucoup d'actions, c'est plutôt un récit de comment on en est arrivé là, comment les femmes se sont laissées embarquer dans cette horreur.
* J'ai beaucoup aimé les personnages. Ils sont tellement complexes et attachants. J’avais toujours envie d'en savoir plus sur Defred, sa vie d'avant et de son quotidien de servante écarlate.
* La plume de l'auteur est vraiment prenante. Elle est arrivée avec brio et intelligence à me faire croire en sa dystopie. J'ai vécu un réel ascenseur émotionnel, de la rage, de la tristesse, de la joie, de l'incompréhension...
Les - :
* Que c'était long par moment ! un monticule de détails alourdissent grandement le récit.
* La fin m'a légèrement frustrée Une Citation pour se faire une idée de la plume !
Ne laissez pas les salopards vous tyranniser. Je me répète cette phrase mais elle n'a plus de sens. On pourrait aussi bien dire : Ne laissez pas l'air exister ou : N'existez pas. Je pense qu'on pourrait dire cela. Nolite te salopardes exterminorum..