Chronique : 1991 - Franck Thilliez (Fleuve)

Par Frédéric Fontès 4decouv @Fredo_Fontes

Présentation ICI


C'est toujours un plaisir de retrouver Sharko dans un roman de Franck Thilliez. Et l'auteur nous propose de le découvrir à ses débuts au 36, quai des Orfèvres, en 1991. 

J'ai eu un mal fou à lâcher le bouquin. Encore une fois, ça s'est terminé tard dans la nuit.
J'ai toujours été captivé par la prestidigitation et là, je me suis régalé.
Je suis un peu étonné par le traitement de certains témoins important dans l'intrigue, par la mise en boite de l'un ou le suicide de l'autre. Mais cela contribue à positionner le lecteur en tension permanente.
J'ai beaucoup apprécier la référence indirecte à l'un de mes films d'horreur préféré, qui m'avait traumatisé lors de son premier passage à la tv quand j'étais gamin. Si vous avez lu 1991, cliquez ICI pour voir la référence. Sinon, attendez pour ne pas vous faire spoiler.
Une nouvelle fois, Franck Thilliez démontre ses talents de romagicien ! J'espère que l'auteur va poursuivre les aventures de ce jeune Sharko jusqu'à, pourquoi pas, faire la jonction avec Train d'enfer pour ange rouge.
Si vous souhaitez explorer un peu plus le monde fantastique de la prestidigitation, je vous invite à vous ruer sur les romans suivants :
L'homme qui disparait de Jeffery Deaver.
Le Prestige de Christopher Priest.
Carter contre le diable de Glen David Gold.
La Société des faux visages de Xavier Mauméjean.
Metamorphosis de Viviane Perret.
Nevermore de William Hjortsberg.
658 de John Verdon.
Houdini et sa légende de Roland Lacourbe (qui est directement cité dans 1991).
Frédéric Fontès, www.4decouv.com