Dans le même temps, son mari se voit contraint de faire venir chez eux la fille qu'il a eu d'un précédent mariage. Une petite de onze ans qui serre contre elle son ours en peluche, une petite bouleversée par les décès de sa mère et de ses grands-parents maternels. Des décès pour le moins suspects d'ailleurs... Seon-Gyong est criminologue et donne des cours à la faculté. On l'appelle car un serial killer, emprisonné, demande à lui parler à elle seule. Il a des révélations à lui faire sur ses crimes. Parallèlement, une fillette échappe de peu à l'incendie qui a dévasté et tué ses grands-parents. C'est son père qu'elle n'a pas vu depuis douze ans qui la recueille. Or il s'avère que Seon-Gyong devient du même coup la belle-mère de la fillette au comportement très étrange... En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à un face à face du genre Le silence des agneaux: une criminologue face à un serial killer, des révélations en cascade. Que nenni! Quelle déception. Les entretiens avec Seon-Gyong ne donnent rien dans la mesure où des chapitres reviennent sur l'enfance du fameux serial killer et nous expliquent tout! On sait pourquoi il est devenu le monstre qu'il est, comment il s'y est pris pour tuer ses victimes. Ce face à face est terriblement décevant .
L'intrigue secondaire concernant la fillette et sa belle-mère n'a pas non plus grand intérêt . Les dialogues sont plats, superficiels, sans profondeur. J'avais deviné dès le début le dénouement du livre. Bref, il n'y a aucun suspens, aucune surprise. C'est mou et plat d'un bout à l'autre. Je suis passée totalement à côté de ces personnages que j'ai trouvés creux, sans âme.
C'est un fiasco total pour moi. " Bonne nuit maman " ne m'a aucunement convaincue.