De cendres et de larmes - Sophie Loubière

De cendres et de larmes - Sophie Loubière

Madeline, Christian et leurs enfants rêvent depuis longtemps d'un appartement plus grand où chacun aurait son espace. Un rêve rendu impossible par la réalité du marché parisien. Quand l'occasion se présente pour Christian d'obtenir le poste de conservateur au cimetière de Bercy, avec un pavillon de fonction de 180 m2, la famille Mara n'hésite pas et s'y installe au début de l'été 2019. Peu à peu, les enfants se font au panorama. Tandis que Madeline, caporale cheffe sapeur-pompier, sauve les vivants, Christian veille les morts. L'âpreté de son métier réveille bientôt en lui le besoin d'extérioriser ses émotions par la peinture. Au cœur de ce fragile équilibre où les métiers de l'un et de l'autre pèsent lourd, la maison révèle ses fêlures. Lentement. Insidieusement.

Quelque chose menace cette famille recluse au milieu des tombes.

Une menace dont personne ne mesure encore l'ampleur.

De cendres et de larmes - Sophie Loubière

Je remercie les éditions 12-21 de m'avoir permis de découvrir ce roman en avant-première.
Madeline est caporale cheffe sapeur-pompier. Elle est en couple avec Christian qui travaille dans les espaces verts. Ils ont trois enfants et ils rêvent d'avoir un logement plus grand afin qu'ils aient chacun leur espace.
Quand Christian se voit proposé de devenir conservateur de cimetière avec un pavillon de fonction pouvant accueillir toute la petite famille, il accepte sans vraiment consulter sa femme.
Les voici donc emménageant dans cette grande maison mystérieuse où toutes les fenêtres donne sur le cimetière.
Mais bientôt, la maison commence à révéler certains de ces mystères ainsi que les fêlures qu'il y a dans cette famille...
Je ressors de cette lecture assez mitigé.
Ce n'est pas une mauvaise lecture, mais je n'ai pas spécialement accroché à cette histoire.
Alors que l'on se retrouve dans une sorte de huis clos dans un cimetière avec une intrigue qui frôle par moments le fantastique, je n'ai pas trouvé l'ambiance assez oppressante pour ce type d'histoire.

La nuit, parfois, Anna se levait pour contempler à la fenêtre de sa chambre cette brume étrange qui montait comme une vague à l'assaut des tombeaux. Elle imaginait alors toutes sortes de petits êtres qui grouillaient dessous : fées-scolopendres, elfes-araignées, licornes-chauves-souris... Un autre monde se déployait là pour elle. Une armée fascinante et dégoûtante. Ce n'était pas une brume ordinaire, mais un nuage vaporeux dont elle enveloppait ses songes. Puis elle se retirait, sans que l'on sache d'où elle venait ni où elle allait.


Ce roman est assez court et démarre assez lentement. L'intrigue met du temps à se mettre en place. L'intrigue met du temps à se mettre en place.
Mais cela fait beaucoup de thématique en aussi peu de pages et certaines questions restent du coup en suspens à la fin. Ce qui est vraiment dommage.
Sinon j'ai bien aimé les personnages même si je ne me suis pas autant attaché à eux que je l'aurais voulu.
J'ai aimé découvrir cette famille recomposée, son histoire et les épreuves qu'elle va devoir surmonté. Chaque membre de cette famille a son propre caractère et l'autrice a travaillé la psychologie de ses personnages.
J'ai également beaucoup aimé suivre le quotidien de Madeline, pompier de Paris qui côtoie tous les jours le danger et la misère du monde.

Freiner la montée d'adrénaline. La toiture et la charpente n'étaient qu'un intense brasier. Sous la visière rabattue de son casque, Madeline ne distinguait ni l'une ni l'autre dans l'épaisse fumée noire. Seule perçait la flèche enrobée de flammes. Par un escalier enclavé, trente kilos d'équipement sur le dos, tirant un long tuyau relié au fourgon d'incendie, elle rejoignait la première unité sur place avec sa brigade. Vision d'apocalypse. Personne ne connaissait l'origine du sinistre, chacun se retenait d'y voir un signe.


En bref, une lecture assez mitigée pour moi. Une intrigue un peu longue a se mettre en place et une atmosphère pas assez pesante et angoissante pour moi. De cendres et de larmes - Sophie Loubière