Dernier titre en compétition pour le prix Audiolib 2021 et s’il arrive en dernier, ça n’est pas un hasard. A force d’écouter des livres audio, je sais assez précisément ce qui me convient et ce qui ne parvient pas à retenir mon attention et ce roman fait clairement partie de la seconde catégorie.
Comme Taqawan d’Eric Plamandon, Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs est l’exemple typique du livre audio que je n’aurais pas découvert par moi-même. Mais à la différence du premier qui a été une grande et très belle surprise, je n’ai pas révisé mon jugement sur celui-ci après une tentative d’écoute. Je n’ai accroché ni au style de l’auteur que j’ai trouvé, en audio tout du moins, assez lourd, pompeux et prétentieux, ni à l’interprétation du texte par Vincent Schmitt. Paradoxalement je trouve que le lecteur a été particulièrement bien choisi pour ce texte mais, comme le texte justement, il ne me convient pas.
Je n’ai pas tenu très longtemps, je dois bien l’avouer mais j’ai retenté l’expérience par deux fois et ce fut à chaque fois un échec cuisant. En papier il est toujours possible de se forcer un peu, de revenir quelques pages en arrière quand on se rend compte qu’on a un peu décroché. En audio c’est impossible. J’ai l’habitude de dire que le format audio peut être formidable quand tout est réuni : l’histoire, l’écriture et la lecture mais quand l’un de ces éléments manque, je finis en général par un abandon. Ici je n’avais aucun des trois ingrédients mentionnés ci-dessus, autant dire que c’était perdu d’avance.
Intéressé par le livre audio Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs ?
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L’ESSENTIEL
Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs
Mathias ENARD
Editions Actes Sud et Audiolib en audio
Sorti le 07/10/2020 et le 20/01/2021 en audio
432 pages (14h57 d’écoute)
Lu par Vincent Schmitt
Genre : roman contemporain
Personnages : David Mazon
Plaisir de lecture : (abandon)
Plaisir de lecture :
Recommandation : pas spécialement
Lectures complémentaires : Vie de Gérard Fulmard de Jean Echenoz
RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR
Pour les besoins d’une thèse sur “la vie à la campagne au XXIe siècle”, un étudiant en anthropologie prend ses quartiers à La Pierre-Saint-Christophe, village fictif au bord du Marais poitevin, pour y observer les us et coutumes de ses pittoresques habitants – monsieur le Maire en tête, truculent patron de l’entreprise locale de Pompes Funèbres. Car ainsi va la grande Histoire : partout la mort saisit le vif – sauf pendant ces trois jours où elle marque une trêve, offrant à ses plus fidèles serviteurs un étourdissant répit : le Banquet annuel de la Confrérie des fossoyeurs.
Où l’auteur de Boussole (Prix Goncourt 2015) investit le terroir de douce France, explore les ressources de son Poitou natal, exhume des trésors de culture populaire, et donne libre cours à sa fibre comique.
TOUJOURS PAS CONVAINCU ?
Dans la mesure où je ne suis vraiment pas allée très loin dans l’écoute de ce titre, je ne me permettrai pas de vous donner 3 raisons de le lire et 3 raisons de ne pas le lire.
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