Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se confier et se réchauffer dans sa loge. Avec la petite équipe de fossoyeurs et le jeune curé, elle forme une famille décalée. Mais quels événements ont mené Violette dans cet univers où le tragique et le cocasse s’entremêlent ?
Changer l’eau des fleurs est un roman qui a pour décor, un cimetière. Oui, vous avez bien lu, un cimetière! Nous découvrons donc le personnage de Violette qui veille avec énormément de bienveillance sur ce lieu. Très vite, à travers les divers aller- retour entre le passé et le présent, le lecteur découvre la vie de Violette. Sa vie de garde barrière, son mariage bancale, sa vie de maman et puis la perte de sa fille. Cette perte, qu’aucun parent ne devrait vivre.
L’intrigue m’a d’emblée séduite. Je me suis plongée dans l’histoire à corps perdu et j’ai littéralement dévoré ce roman. Ce livre a tous les critères pour me séduire. Il y a de l’émotion, du suspens, des rebondissements, je ne me suis pas ennuyée une minute. Au-delà d’une histoire parfaitement maîtrisée, c’est aussi une série de personnages superbes que nous livre Valérie Perrin.
Je ne m’attarderai que sur le personnage de Violette qui est la protagoniste principale. Au fil des pages, le lecteur découvre des pans de sa vie. On ne va pas se mentir, elle n’a pas eu une vie facile mais, j’ai adoré la façon qu’elle a de continuer à grandir et à se battre pour être heureuse. La façon dont est construite l’histoire permet de créer une certaine aura à Violette. Elle revêt parfois une ombre mystérieuse. C’est donc un personnage complexe avec beaucoup de nuances que nous livre l’autrice.
C’était une première avec Valérie Perrin et je ne regrette aucunement cette découverte. J’ai adoré son style tout en délicatesse. L’autrice choisit ses mots avec soin. Elle a l’art de tisser des portraits réalistes et m’a tout simplement envoûtée. Sa sensibilité a su me toucher et j’espère pouvoir lire bientôt un nouveau roman de celle-ci.