Grasset – juin 2021 – 208 pages
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Brisée par la perte de son amour, Léna quitte son appartement vide et s’envole pour l’Inde – aller simple. Le besoin de sortir de sa vie, de fuir les souvenirs est irrépressible.
Un matin, elle se rend à plage pour nager, manque de se noyer. Elle sera sauvée par une enfant ; l’enfant au cerf-volant. La petite fille court chercher de l’aide.
En cherchant à la remercier, Léna découvre que l’enfant travaille dans un restaurant et ne sait ni lire, ni écrite. Elle ne parle pas non plus. Elle découvre aussi une brigade toute particulière – qui lutte pour sauver les femmes des violeurs et agresseurs. Leurs membres, formées au self defense et arts martiaux, patrouillent dans les rues et interviennent en cas d’agression.
Léna prend conscience de la misère abyssale, la malédiction de naître fille, les enfants esclaves…
Avec leur soutien, Léna se lance dans un projet fou : fonder une école pour que les enfants d’Intouchables puissent apprendre à lire et à écrire et espérer se libérer de leurs chaînes.
Le cerf-volant est un roman profondément lumineux, qui m’a émue. Il s’en dégage beaucoup d’émotions. L’écriture de Laetitia Colombani m’a transportée dans cette Inde aussi dépaysante qu’impitoyable.