Pas la peine de tourner autour du pot, la couverture suggestive en dit beaucoup : Melvin a un gros paquet. Un gros paquet bien moulé dans son pantalon serré, qui ne laisse personne indifférent. Alors quand il arrive à la ferme des sœurs Wondershake, son sac sur le dos, le colosse est accueilli à bras ouverts (et il n’y a pas que les bras que les frangines vont lui ouvrir en grand).
Il est marrant ce petit album à réserver à un public averti. Un format poche presque carré et un héros mutique qui préfère s’exprimer à coups de reins plutôt qu’avec des mots. La nature a été généreuse avec lui et ça tombe bien car le bonhomme est très généreux par nature. Ici les filles n’ont pas froid aux yeux et, en dehors de Melvin, les hommes sont tous des timides, aigris ou cul-serré sans cervelle. C’est distrayant, rigolo, sans prétention mais réalisé avec application. Une lecture de vacances parfaite pour s’émoustiller avant une sieste crapuleuse.
Problème, Melvin a fait des siennes avant de débarquer à la cambrousse. Il a notamment dévergondé la femme, la fille et la maîtresse de Patrick Bullshit, un escroc notoire qui l’a très mal pris, au point d’engager un tueur à gage pour se débarrasser de notre Don Juan monté comme un âne. Du coup, pendant que Melvin épuise les filles de la campagne, le danger se rapproche…
Il est marrant ce petit album à réserver à un public averti. Un format poche presque carré et un héros mutique qui préfère s’exprimer à coups de reins plutôt qu’avec des mots. La nature a été généreuse avec lui et ça tombe bien car le bonhomme est très généreux par nature. Ici les filles n’ont pas froid aux yeux et, en dehors de Melvin, les hommes sont tous des timides, aigris ou cul-serré sans cervelle. C’est distrayant, rigolo, sans prétention mais réalisé avec application. Une lecture de vacances parfaite pour s’émoustiller avant une sieste crapuleuse.
Melvin T3 : Melvin Gold d’Artur Laperla. Bang Editions, 2021. 140 pages. 10,00 euros.