Je ne connaissais pas encore l'autrice mais j'avais déjà vu passer de très bons avis dessus. Alors quand j'ai pris connaissance du résumé d'Opération récupération de Whitney G. Williams, c'était une certitude que je voulais le découvrir. Et ce, pour deux raisons. Il s'agit d'un Ennemis-to-lovers, autrement dit, un schéma dont je raffole et en prime nous avons affaire à un tutorat avec un sportif. Deuxième schéma dont je suis fan, et ce, depuis Les frères Scott (bonjour le coup de vieux).

Avant d'entrer dans le vif du sujet, quelques lignes sur ce dont Opération récupération parle. Nous y faisons la connaissance de Charlotte Taylor. Elève sérieuse en art et en droit dont la vie semble toute tracée pour sa dernière année d'université. Mais voilà qu'elle est obligée de faire du tutorat pour obtenir ses crédits manquants. Et le destin a un humour bien à lui (ou du moins le doyen) en lui attribuant Grayson Connors, star montante du football de l'université, adulée par la gente féminine et sportif de talent. Entre eux, cela fait de suite des étincelles. Elle le déteste, il tombe de suite sous son charme.

Lorsque l'on commence Opération récupération, nous sommes de le présent. Grayson a réussi sa carrière de sportif mais n'a jamais pu oublier celle dont il est tombé amoureux à l'université. Voilà sept ans qu'il ne la pas vu. Pourquoi ? Comment ? Des questions auxquelles l'autrice répondra au fil du roman. Alors qu'il est convié à une réunion d'anciens élèves, il s'apprête à refuser d'y assister mais... la petite note indiquant que Charlotte sera présente le fait changer d'avis. Bien décider à retrouver sa belle, il fonce tête baissée.

Si vous n'aimez pas les flash-backs, alors vous aurez du mal avec Opération récupération. Car le roman slalome entre passé et présent même s'il se déroule en grande majorité dans le passé. Nos deux personnages ne s'étant pas vus depuis sept ans, on se doute aisément que les choses ont mal tournés. Il y a donc une certaine tension durant toute la lecture. Un suspense qui ajoute un plus à cette romance.

Dans le passé, j'ai tout simplement adoré ma lecture. Comme je m'y attendais, les deux schémas cités au début de ma chronique font d' Opération récupération un roman que j'étais sûre d'apprécier. Les personnages sont, certes clichés, surtout au début dans le sens où l'héroïne se refuse à craquer pour le sportif mais, car il y a un mais, pour une fois, le gars ne renie absolument pas son coup de cœur pour la demoiselle. Au contraire, il l'assume sans problème. Les réticences viennent plutôt de Charlotte.

D'ailleurs, il va devoir redoubler d'efforts pour convaincre Charlotte de sa sincérité et surtout, faire preuve de patience pour obtenir ne serait-ce que son numéro. Ce ennemis-to-lovers fonctionne donc à la perfection. Charlotte est sur la réserve et c'est totalement compréhensible vu le parcours et le comportement de Grayson. Et cela rend leur relation d'autant plus explosive. Je dirais que j'ai autant apprécier les points de vue de nos personnages. Je les ai trouvé mignons à souhait, drôles et juste ce qu'il faut de sexy pour ne pas tomber dans le dégoulinage de guimauve.

Puis vient le présent. Qui soulève beaucoup de questions. Si vous voulez mon avis, l'autrice a bien compris le principe de semer juste ce qu'il faut d'indices pour amener le lecteur à se demander ce qu'il a bien pu se passer sept ans plus tôt sans pour autant dévoiler son intrigue. J'ai été totalement soufflée par les rebondissements finaux. Je ne m'attendais pas à cela. Et encore moins aux émotions qui vont avec.

En conclusion, j'ai passé un super moment avec Opération récupération. J'ai aimé les personnages qui certes sont clichés au début mais deviennent vraiment plus par la suite. J'ai également beaucoup aimé les passages dans le passé, dans lesquels on les découvre et voit craquer l'un pour l'autre et enfin j'ai beaucoup apprécié les passages dans le présent pour cette confrontation tant attendue et ses rebondissements de dernières minutes.

Mon seul petit regret, qui m'a fait louper le coup de cœur, c'est peut-être le fait que le présent se déroule assez vite et aurait gagné à être un peu plus développé. Un peu à l'image du passé, qui évolue doucement mais surement. C'est ce qui arrive quand un roman fait moins de 300 pages, on en veut toujours plus. Mais honnêtement, j'ai beaucoup aimé cette lecture et je lirais d'autres romans de l'autrice sans hésitations !