Titre : Bal tragique à Windsor #1
Auteur : S.J. Bennett
Edition : Presses de la Cité
Genre : Cosy Mystery
Pages : 342
Parution : 6 Mai 2021
Windsor, printemps 2016. La reine Elizabeth II s’apprête à célébrer ses 90 ans et attend avec impatience la visite du couple Obama.
Mais au lendemain d’une soirée dansante au château, un pianiste russe est découvert pendu dans le placard de sa chambre, quasiment nu. Shocking!
Lorsque les enquêteurs commencent à soupçonner son personnel d’être impliqué dans cette sordide affaire, Sa Majesté, persuadée qu’ils font fausse route, décide de prendre les choses en main. Mais être reine a ses inconvénients, et notamment celui de ne pas passer inaperçue.
C’est donc Rozie, sa secrétaire particulière adjointe, qui va l’aider à démêler ce sac de nœuds… God save the Queen du cosy crime !
J’entends beaucoup parler de ce nouveau genre de livre : Les cosy Mystery en gros des thrillers plutôt soft, dans ce genre il n’y a pas trop de stress ni d’angoisse.
Et pour tenter ce nouveau style, quoi de mieux qu’un livre où la Reine Élisabeth II mène l’enquête, moi qui suis une grande fan de la monarchie anglaise. Même si ce n’est pas le genre de lecture que j’affectionne le plus, quand je l’ai vu passer sur NetGalley, je n’ai pas hésité.
La Reine Élisabeth II a organisé un dine-and-sleep à Windsor, après une demande de Charles beaucoup des invités sont d’origine Russe. La soirée est divine, entre musique et danse, les invités et la Reine sont charmés.
Mais au réveil tout le monde déchante, un des pianistes invités est retrouvé mort dans la penderie de sa chambre, seulement vêtu d’un peignoir mauve du château…
Bien sûr tout le monde est sur cette affaire, mais celui qui dirige l’enquête n’est pas vraiment celui que la Reine préfère. Encore moins quand ce dernier lui dit que c’est l’un de ses employés qui auraient fait le coup pour Poutine.
Élisabeth n’en croit pas un mot, alors elle décide d’enquêter de son côté, entrainant avec elle Rozie, sa secrétaire particulière adjointe. Toutes les deux vont essayer de retracer ce qui s’est passé à cette soirée, et elles sont bien décidées à trouver le coupable et innocenter le personnel de Windsor…
– À la véritable reine du crime.
– God save the Queen
J’ai bien aimé ma lecture pour un genre avec lequel j’ai beaucoup de mal, un des genres que je lis le moins. Je ne suis pas très branché Policier, mais ce côté cosy m’a beaucoup plus.
Mais ce qui m’a vraiment plus dans l’histoire, c’est le réalisme de l’histoire. En plein visionnage de The Crown, j’ai vraiment retrouvé la personnalité de la Reine Élisabeth et surtout de Philip. On retrouve vraiment le décor de la famille royale, les protocoles à suivre. Bref, je pense vraiment que c’est ce côté-là qui m’a fait autant apprécié cette lecture. Même si c’est une fiction, il est facile de se représenter les héros pour le coup.
Je me suis quand même un peu ennuyé au début, même si on est très vite embarqué dans l’histoire, la découverte de la mort du pianiste arrive très vite au début. J’ai trouvé quand même certains passages en trop, pas vraiment utiles à l’histoire qui se transforment vite en longueur qui peuvent gêner la lecture.
Je ne vais pas vous parler longtemps des personnages, vous les connaissez déjà un peu, même si, ici, bien sûr la Reine est un peu plus déjantée.
J’ai aimé le personnage de Rozie, elle ne sait pas trop ce qui lui tombe dessus quand Élisabeth lui demande de faire certaines choses qui ne sont pas du tout dans sa fiche de poste et qui sont plutôt étranges. Mais elle le fait, parce qu’elle est fière de travailler pour la couronne, parce qu’elle admire la Reine et qu’elle est entièrement dévouée à son travail. Elle paraît très gentille et attachante, un personnage qu’on ne peut qu’apprécier.
C’était pourtant la vérité. Quoi que lui demande la patronne, elle le ferait. Et elle savait que la plupart des membres de la Maison royale réagiraient de la même façon. Ce n’était pas lié à ce qu’elle était mais qui elle était.
L’auteure nous offre une vision très globale de l’histoire et de l’enquête, elle nous fait passer de personnages en personnages, ce qui donne, en plus, un certain rythme à l’histoire, j’ai beaucoup aimé.
En ce qui concerne l’enquête en elle-même, j’ai été complètement largué, je n’ai jamais compris le pourquoi du comment (même après la fin, je suis encore un dans le flou, je ferais clairement pas une bonne enquêtrice).
On retrouve vraiment l’humour British comme je l’aime, des situations cocasses, une reine comme on aime l’imaginer, Une immersion dans la famille Royale d’Angleterre, dans la passion de la reine pour ses corgis et pour l’équitation.
C’est un livre détente, pour passer un bon moment, sans prise de tête, alors vous êtes prêt à résoudre l’enquête ?
Comme Harry le lui avait appris, elle n’avait donc plus qu’à « faire genre » que tout allait bien.