Marie Gouze, alias Olympe de Gouges, est née en 1748 et a été guillotinée en 1793 pour s’être opposée à la Terreur. Elle était une femme de lettres et une femme politique. Elle fut une pionnière de la lutte pour le droit des femmes, s’est battue contre l’esclavage et la peine de mort aussi. Elle est indéniablement une personnalité et un symbole qu’il ne faut pas oublier, qu’il faut mettre en avant encore et encore. La littérature contient d’ailleurs de nombreux ouvrages pour tous les lecteurs.
Olympe fut mariée à un homme qu’elle n’aimait pas. Lorsqu’il mourut, elle fit le choix de ne pas se remarier pour ne pas perdre son indépendance financière. Elle était une mère et une amante libre. Elle est l’autrice, parmi ses écrits politiques, de La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ; parmi ses pièces de théâtre, de Zamore et Mirza. Tous ceux qu’elle rencontra eurent une influence sur sa façon de penser, lui ont montré la voie à de nouvelles réflexions, qu’il s’agisse d’écrivains, d’acteurs, de personnages hauts placés. Parmi eux : Condorcet, Théroigne de Méricourt, le chevalier Saint-Georges, Benjamin Franklin, Robespierre, Voltaire, Rousseau.
Après un impressionnant travail de documentation, Catel et Bocquet ont réussi à confectionner une oeuvre riche et fine qui ne perd pas son lecteur, qui le passionne, le touche, l’instruit et le stimule. Même s’il faut sans doute connaître un minimum le déroulé de la Révolution française pour apprécier complètement cet ouvrage de presque 500 pages. Olympe, son époque, l’Histoire se mettent en marche dès les premières pages à travers un scénario parfaitement pensé et organisé, à travers des planches qui font revivre un Paris bien particulier et des dialogues juste parfaits. Le tout se lit comme un roman et est complété par un dossier qui permet de mieux connaître les personnes ayant entouré et inspiré Olympe, celles qui ont, comme elle, fait l’Histoire. Une merveille, tout simplement.
Présentation de l’éditeur :
Mariée et mère à 18 ans, veuve aussitôt après, Marie Gouze décide ensuite de vivre librement. Elle se fera désormais appeler Olympe de Gouges. Femme de lettres, fille des Lumières, libertine et républicaine, Olympe a côtoyé la plupart de ceux qui ont laissé leur nom dans les livres d’histoire au chapitre de la Révolution : Voltaire, Rousseau, Mirabeau, La Fayette, Benjamin Franklin, Philippe Égalité, Condorcet, Théroigne de Méricourt, Desmoulins, Marat, Robespierre… En 1791, quand elle rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe demande l’égalité entre les sexes et le droit de vote pour les femmes ; des propositions qui resteront révolutionnaires jusqu’au XXe siècle.