Bonjour tout le monde !!!
J’espère que vous allez tous très bien en ce mercredi 14 juillet. Hier je suis allée au feu d’artifice, c’était les musiques Disney et le spectacle était grandiose
Je vous retrouve aujourd’hui dans un nouvel article pour vous parler de ma dernière lecture. Pour ceux qui étaient là en 2017, vous avez peut-être pu voir passer cette chronique Le Chuchoteur, Donato Carrisi. J’ai donc lu le tome 2 qui se nomme L’égarée. C’est une saga italienne connaissant un franc succès dans le genre thriller.
Résumé :
Auteur : Donato Carrisi
Genre : Thriller
Édition : Le Livre de Poche
Année : 2020
Nombre de pages : 520 pages
Titre original : L’ipotesi del male (2013)
Fait partie de la saga Mila Vasquez
Sept ans après s’être mesurée au Chuchoteur, Mila Vasquez travaille aux Limbes, le département des personnes disparues. Incapable d’éprouver la moindre émotion et portant dans sa chair la marque des ténèbres, Mila excelle dans la recherche de ceux qui, un jour, se sont évanouis dans la nature.
Elle seule ne peut oublier ces « victimes potentielles d’homicide ». Soudain, l’un d’eux réapparaît… et tue. Un à un, ceux dont les portraits ornent les murs des Limbes, reviennent, transformés en assassins.
Épaulée par l’agent spécial Simon Berish, expert en interrogatoires et féru d’anthropologie, Mila devra échafauder une hypothèse convaincante, solide, rationnelle. Une « hypothèse du mal ».
Mon avis :
Quatre ans après ma lecture du tome 1, je me suis plongée dans celle du tome 2. Je n’avais pas prévu de déjà le lire mais je suis tombée dessus dans les rayons de la bibliothèque et comme j’avais plutôt pas mal apprécié Le Chuchoteur je me suis dit que la suite serait tout aussi bien.
On y retrouve Mila Vasquez, personnage principal si l’on peut dire, dans une nouvelle enquête. Des personnes portées disparues depuis de nombreuses années réapparaissent et tuent. S’ensuit alors une course contre le montre dans le passé pour tenter de comprendre pourquoi ces personnes réapparaissent et pour quelles raisons elles tuent. Et qui se cache derrière ce projet ? Tant de questions qui ne trouveront pas toutes réponses dans ce tome. C’est ce que j’ai regretté. L’ambiance est lourde, pesante, glauque, le lecteur se pose mille et une questions tout le long de sa lecture, son coeur va battre la chamade (j’ai eu la très bonne idée d’emmener ce roman à ma pause déjeuner dans le parc seule, je me suis fait des frayeurs parfois haha), et pourtant arrivé à la fin j’ai ressenti une forme de déception. Je modère tout de même car je n’ai pas été déçue sur l’entièreté de l’histoire mais lire 520 pages pour au final en apprendre si peu ça fait long.
L’écriture est très fluide, les chapitres sont courts et regroupés pas partie de personnages, donc niveau rapidité de lecture on est au top. C’est un avantage car même si j’ai été captivée par l’intrigue et le suspense qui s’étalait dans le temps, il y a pas mal de chapitres qui n’apportent pas grand chose. D’ailleurs j’ai trouvé Mila dans le même état psychologique que Helen Grace, c’est-à-dire des femmes qui se flagellent et se mutilent pour compenser leurs émotions. Honnêtement je ne vois pas ce que ça apporte à l’histoire que d’en faire une femme torturée. Si c’est pour ajouter du gore à du gore il n’y a nullement besoin de ça. Je n’aime pas les films ou lecture d’horreur donc mettre de la violence là où l’on pourrait carrément s’en passer je n’en vois pas l’intérêt. Finalement c’est dommage car ça gâche le personnage.
Autre point négatif c’est la facilité à laquelle Mila découvre les indices. Dans le tome 1, les personnages de l’enquête avaient galéré, étaient partis sur de mauvaises pistes, etc. Ça rajoutait de la crédibilité, là limite Mila a tout trouvé toute seule (ou presque), est allée dans les bons endroits au bon moment. Au départ ça ne m’a pas frappé, plus les pages avançaient plus ça me titillait car j’avais l’impression que Mila était surnaturelle et que les autres ne servaient à rien.
Dans le résumé il est fait mention d’un certain Simon Berish, il arrive en deuxième partie et je suis bien contente qu’il était là. C’est un homme super, réfléchi et qui est doué pour discuter et écouter les personnes. Il arrive à emmener et obtenir de son interlocuteur ce qu’il veut. Rien de magique ou de comparable à la série Lucifer, il utilise ce qu’il a appris en anthropologie.
L’histoire se déroule 7 ans après Le Chuchoteur, on apprend au fil de la lecture des bribes de la vie de Mila mais pas plus. Il y a beaucoup de référence au Chuchoteur donc il est préférable de l’avoir lu. Sans mentir, j’avais oublié pas mal de détails du tome 1. Heureusement j’ai trouvé un site internet qui le racontait en version abrégée.
Le titre est pour moi plus parlant en italien « L’ipotesi del male » qui veut dire l’hypothèse du mal que l’écorchée. Je ne vois toujours pas à quoi il fait référence, si c’est à la vie de Mila c’est dommage car le coeur de l’histoire est l’enquête et non elle.
Si vous n’aimez pas les thrillers pour le côté cruauté, celui-ci peut quand même vous plaire car c’est l’ambiance qui est pesante avec un vocabulaire macabre pour décrire les crimes commis par vengeance ou autres. C’est un roman policier mais toute la phase de déduction et d’enquête intellectuelle est parfois mise de côté pour valoriser l’action. C’est un choix qui se vaut, si on compare à Agatha Christie le lecteur se situe du côté intellectuel du suspense.
Au vu de ma chronique, le premier sentiment qui en ressort est peut-être que je n’ai pas tant apprécié le livre que ça. Il ne me restera pas en souvenir très détaillé, je me rappellerai de quelques éléments. Il ne va pas falloir que je tarde à lire la suite car de ce que j’ai compris le tome 4 renvoie au 1 par des liens. Si tout est lié ça serait bien d’enchaîner. J’espère que la suite permettra de retrouver Simon Berish et d’autres personnes du tome 1 qui n’étaient pas dans le 2. C’est peut-être un roman introducteur pour la suite donc j’espère que ça en vaut le coup car 520 pages d’introduction ça fait long.
L’écorchée est un thriller angoissant, stressant et qui fait monter l’adrénaline du lecteur. Ce dernier a peur, est parfois terrifié et a le coeur qui bat vite, la conséquence est indubitablement de tourner les pages et de dévorer le livre avec la crainte de ce que l’on va y découvrir.
À mon sens, il est moins bien que le premier tome, ce qui sauve c’est la rencontre de Simon Berish qui à lui tout seul contrebalance les points négatifs rencontrés. Par curiosité je lirai la suite pour y trouver réponse à mes questions.
Et vous, avez-vous lu ce roman ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me dire tout cela dans les commentaires pour que nous en discutions
Je vous souhaite à tous une très bonne fin de semaine, je ne sais pas encore si je vous publierai un article ce week-end car pour la première fois depuis 8 ans je peux le dire « je suis de mariage ce week-end »
Laure