J’étais vraiment impatiente de découvrir le couple David/Taylor. L’auteure avait dissimulé des indices sur leur “relation” dans le tome précédent (je n’ai toujours pas lu le tome 1 ). Quand Cupidon a décidé de vous cibler, vous ne pouvez rien faire, encore moins lutter contre vos sentiments.
Un grand merci à Jennifer, Évidence Éditions, pour ce nouveau service presse .
Et si vous arrêtiez de lutter ?
De quoi ça parle : David Turner est le plus jeune, mais aussi le plus discret et effacé des trois commissaires-priseurs londoniens. Associé sérieux et efficace, ami loyal et fidèle, frère aimé, oncle dévoué…un trentenaire aux yeux « nuit noire » qui fait tourner les têtes sans pour autant perdre la sienne. Aux yeux de tous, malgré son triste passé, David est une personne responsable, douce, d’une gentillesse résistant à toute épreuve, qui mène une vie simple et bien rangée. En somme, une nature docile, sans problème ou tourment ni aucun secret : mens sana in corpore sano. Mais parfois, nous réussissons à cacher au plus profond de nous, des sentiments violents, interdits, honteux qui peuvent nous empêcher d’être vraiment heureux, voire même, nous rendre totalement fous…
Ce que j’ai aimé … ou pas … : Si l’amour est évident entre ces deux personnages, l’un veut tout faire pour le réfréner quand l’autre aime jouer avec les limites. Alors que dire 1) Taylor Johnson a toujours mis sur un piédestal son “oncle” David. Il a toujours fait partie de sa vie, a toujours répondu présent et est devenu petit à petit son crush. Alors, à la veille de son départ pour Boston, elle décide d’obtenir enfin ce qu’elle veut ! Oui, elle aime jouer avec le feu, flirter avec les limites, mais la délivrance n’en est que meilleure. Elle a toujours su jouer la comédie et elle est prête à une seule nuit pour enfin avoir celui qui fait battre son cœur. Cependant, après cette soirée, tout change : Elle quitte le cocon familial-amical dans lequel elle a grandi pour poursuivre ses études à Harvard, n’échange plus avec l’homme qu’elle aime et change de comportement pour mieux coller aux attentes de ses nouveaux compagnons de vie. Heureusement (malheureusement ?), David débarque à Boston et le moins que l’on puisse dire est que la ville désinhibe bien des personnes … Malgré tout, Taylor est lassée d’avancer pour mieux reculer. Oui, elle aime cet homme depuis toujours, mais lui pas assez pour enfin leur donner une chance… 2) David Turner est commissaire-priseur. S’il a connu le pire dans sa jeunesse, tout avait pris fin lorsqu’il est arrivé dans la famille Johnson. Celui qui n’avait plus personne pouvait de nouveau s’appuyer sur des “parents” et un “frère”. Aujourd’hui, cette famille est son fardeau ! Car s’il est toujours autant reconnaissant et considère tout ce petit monde comme sa vraie famille, il se sent sale de ressentir des sentiments pour la fille de son presque frère. Alors certes, il n’a aucun lien du sang, mais David éprouve une culpabilité qui l’étouffe, qui le répugne. Depuis quand a-t-il des pensées libidineuses envers Taylor ? Il tente de réfréner ses sentiments, ses envies, mais la demoiselle joue sans cesse avec ses limites et il sait que depuis toute petite, il est incapable de lui refuser quoi que ce soit. Quand il débarque à Boston pour ouvrir une succursale, il voit là l’occasion de vivre au côté de sa princesse sans chercher bien plus. Grave erreur, entre la jalousie et le comportement bizarre de Taylor, il va avoir du mal à garder la tête sur les épaules et lorsque le déclic viendra à lui, il tentera par tous les moyens de rattraper le temps perdu … mais n’est-ce pas trop tard ? 3) Elizabeth Price est la mère de Taylor. Elle va faire la rencontre d’un homme qui la faire sortir de sa zone de confiance et par la même occasion la rapprocher de sa fille. Elle, qui était prude et coincée, se met à parler crûment et ne pense pas toujours aux conséquences de ses actes. Alors certes, Braden est un magnifique spécimen, mais elle n’a pas sa langue dans sa poche et le même mauvais caractère que sa fille. Ça va faire des étincelles .
Avis : Comme toujours, j’ai adoré redécouvrir ces trois commissaires-priseurs londoniens. Si David et Taylor ont une différence d’âge assez conséquente, j’avoue que je ne m’inquiétais pas spécialement. Si je n’avais lu que deux tomes de la série (qui en compte 5), je savais que l’auteure aillait nous proposer une belle romance. Ici, on côtoie l’amour qui évolue au fil des années, qui magnifie tout. Taylor a toujours aimé son oncle et si leur petit jeu ne dérapait presque jamais, depuis qu’elle a réussi à obtenir ce qu’elle voulait, elle ne ressent plus grand-chose avec les autres. Certes, lorsque celui de son cœur débarque à Boston, en version plus-plus, elle n’en revient pas, mais elle ne compte pas tout foudre en l’air pour cet homme. Lui est tiraillé par ses sentiments qu’il ressent. Le mufle est capable de lui avouer qu’il est fou d’elle pour ensuite lui dire qu’il ne fera rien. Heureusement, la demoiselle a de la suite dans les idées pour mener à bien ses envies. J’ai aimé la voir déterminée, si optimiste dans cette histoire pratiquement à sens unique. Sa force de caractère la fait toujours voir le verre à moitié plein (quand David le boit entièrement ). Lui est un mec plutôt discret, mais il a ce besoin de contrôler (vous voyez où je veux en venir ?). Qui craquera le premier ? Ce qui fait également la force de cette série est la relation qu’entretienne David/Will/Tony. Ajoutons à cela qu’un quatrième larron va faire son entrée et j’ai bien l’impression qu’il va falloir rajouter un tome pour une nouvelle histoire … La relation Will (mon chouchou) / David est à mourir de rire. Celle de la mère et la fille est aussi très instructive ^^. Bref, vous l’aurez compris, si vous ne connaissez toujours pas cette série, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
@ très vite entre deux chapitres
Psitt ! Pour vous le procurer, c’est par ici. (Re)Découvrez mon avis sur “Save” (tome 2) et “Wild” (tome 5).
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