La part du feu – Hélène Gestern
Éditions Arléa (2013) collection 1er milleÀ la faveur d’un incident, Laurence apprend que son père, Jacques, n’est pas son père biologique et qu’il l’a reconnue à sa naissance en le sachant. Coup de tonnerre pour elle et envie d’en savoir plus, de comprendre l’histoire de ses parents et de découvrir peut-être l’identité de son géniteur.
J’ai été un peu désappointée au début de ma lecture car on comprend très vite qui est le père biologique de Laurence, même si ce n’est pas dit immédiatement. Et puis, j’ai pris conscience que ce n’était sans doute pas l’objet de ce roman : plutôt que la quête du père c’est la recherche de ce qu’ont vécu ses parents qui motive Laurence. Elle comprend petit à petit que leur vie, et en particulier celle de sa mère, n’a pas toujours été un long fleuve tranquille et elle découvre un monde qu’elle n’imaginait pas.
Bien sûr, l’intrigue est beaucoup plus simple que dans certains des autres romans d’Hélène Gestern que j’ai déjà lus et c’est ce qui m’a dérouté. Finalement, il vaudrait mieux commencer par ce roman pour découvrir Hélène Gestern puis ensuite lire les suivants, plus aboutis, plus complexes. Ce qui est commun entre tous, c’est la recherche du passé à partir de photos, d’archives, de témoignages, la découverte d’évènements que la narratrice exhume au fur et à mesure de sa quête de la vérité et des origines.
Malgré ces petites restrictions, je recommande ce livre sans hésitation. Hélène Gestern est une valeur sûre !