Trois individus qui trempent dans le voyeurisme, la pornographie, le cannibalisme et la nécrophilie. Une étudiante universitaire menant une vie bien rangée qui se retrouve à la morgue après avoir consommé du Flakka. Un tueur à gages qui revient dans sa ville natale afin de mettre sa soeur en terre et qui découvre de troublantes vérités à son sujet. Une rousse excentrique à la libido débridée et dénuée de tout sens moral, capable de pervertir les âmes les plus pures.
L’homme est un cancer pour la société. Il est la gangrène qui gruge le membre sain, il est à l’origine de tous les maux qui nous affligent. Je rêve du jour où les hommes auront disparu de la surface de la Terre et qu’ils ne seront plus qu’un mauvais souvenir, léguant ainsi la planète aux femmes. Quand ce jour arrivera, les femmes seront enfin libres de s’épanouir et de créer un monde meilleur. Nous pourrons marcher dans la rue à notre guise, en sécurité, sans devoir constamment nous tenir sur nos gardes. Nous ne craindrons plus de nous faire violer au prochain coin de rue ou en déambulant seule le soir dans un quartier plongé dans la pénombre. Nous n’aurons plus à craindre les sautes d’humeur d’un conjoint agressif qui nous violente sans raison.
Cela faisait très longtemps que j’avais envie de découvrir « les contes interdits » sans pour autant avoir franchi le pas. C’est chose faite grâce à mon cadeau d’anniversaire de ma Fraise <3.
Je me suis lancée dans l’histoire sans savoir où j’allais et je pense que c’est la meilleure approche à avoir avec ces contes pour public averti.
Nous suivons un homme qui est un tueur à gages. Il revient dans sa ville natale suite au décès étrange de sa sœur. Cette dernière a été retrouvée entièrement nue et avait consommé de la drogue. Son frère en est certain, sa sœur n’était pas une droguée. Il va tout faire pour découvrir la vérité sur ce qui est réellement arrivé à sa petite sœur.
Dès le départ, cet homme a une façon malsaine de regarder les femmes. Elles sont toutes décrites avec des attributs impressionnants et habillées de manière très courtes. Plus d’une fois notre personnage masculin les regarde avec envie et se fait déjà des films sur ce qu’il aimerait leur faire. Au début, j’étais agacée, je me disais mais ce n’est pas possible que toutes les femmes de cette ville soient des bimbos et soient toutes habillées pareil. Sauf que je me suis rappelée le but de l’histoire. L’auteur nous parle de pornographie. Il nous met en avant à quel point la femme est vue comme un objet distrayant aux yeux de certains hommes qui ne pensent qu’au sexe.
J’ai été agréablement surprise par la fin que je n’ai pas vue venir. L’auteur donne l’impression que les femmes ne sont que de beaux objets alors que tout au long de son roman, il dénonce des réalités de notre société et la position de la femme. J’avoue cependant que les thèmes de la nécrophilie et du cannibalisme ont été survolés selon moi. J’ai hâte de découvrir d’autres romans de cette saga !