Bonjour tout le monde !!
J’ai quelques chroniques de retard par rapport à mon rythme de lecture mais je dois vous avouer que je croule littéralement sous le travail et que je n’ai pas forcément de temps pour rédiger mes articles. J’essaie de me tenir quand même à un rythme qui me convient et qui me plait. Bon nombre d’entre vous sont partis en vacances en plus donc ce n’est pas bien grave si le rythme s’en trouve ralenti. J’aime juste continuer l’activité du blog car cette année je n’ai pas de vacances (même si j’en rêve) donc écrire et partager avec vous me satisfait grandement !
Aujourd’hui, je reviens avec une chronique qui est mon 25ème roman de l’année 2021. Je vous ai posté un article il y a quelques jours sur ce challenge dont vous pouvez retrouver le lien juste ici. Le roman s’appelle Et je danse, aussi écrit par deux auteurs que j’apprécie énormément, Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat. Un tome 2 est paru courant 2020.
Résumé :
Auteurs : Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat
Genre : Contemporain, roman épistolaire
Édition : Fleuve Editions
Année : 2015
Nombre de pages : 280 pages
Fait partie de la saga Et je danse, aussi
La vie nous rattrape souvent au moment où l’on s’y attend le moins.
Pour Pierre-Marie, romancier à succès (mais qui n’écrit plus), la surprise arrive par la poste, sous la forme d’un mystérieux paquet expédié par une lectrice. Mais pas n’importe quelle lectrice ! Adeline Parmelan, « grande, grosse, brune », pourrait bien être son cauchemar… Au lieu de quoi, ils deviennent peu à peu indispensables l’un à l’autre. Jusqu’au moment où le paquet révèlera son contenu, et ses secrets…
Ce livre va vous donner envie de chanter, d’écrire des mails à vos amis, de boire du schnaps et des tisanes, de faire le ménage dans votre vie, de pleurer, de rire, de croire aux fantômes, d’écouter le Jeu des Mille Euros, de courir après des poussins perdus, de pédaler en bord de mer ou de refaire votre terrasse.
Ce livre va vous donner envie d’aimer. Et de danser, aussi !
Mon avis :
Avant de vous détailler mon avis, je vais recontextualiser ma lecture. En 2020, j’ai beaucoup vu passer sur le blog le roman Oh happy day écrit par Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat. Je ne lis pas beaucoup de romans écrits à quatre mains mais aimant tout particulièrement les livres de ces deux auteurs je me suis dit que la qualité serait au rendez-vous. J’ai donc emprunté ce roman à la bibliothèque. Ce n’est qu’en l’enregistrant sur Livraddict que je me suis rendue compte que c’était le tome 2. Ni une ni deux, je retourne à la bibliothèque chercher le tome 1. Je n’avais aucune idée de quoi le livre parlerait.
La première surprise fut en ouvrant le livre, c’est un roman épistolaire, non pas avec des lettres mais avec des mails. Le concept est original, ça change mais on a forcément le point de vue sur les faits et l’histoire que de ce qu’écrivent les personnages. Nous n’avons pas leurs pensées internes, leurs états d’âme et autres. Or tout à chacun sait que par écrit il est facile de se cacher derrière les mots et ne pas tout raconter.
Nous suivons la correspondance entre Pierre-Marie Sotto, écrivain renommé mais qui n’écrit plus car il n’aime pas ce qu’il écrit, et Adeline Parmelan, une fan qui lui a envoyé un manuscrit. S’ensuit alors des échanges sur leurs vies respectives.
J’ai trouvé qu’il y avait des similitudes dans le schéma de narration avec le roman épistolaire que j’avais lu de Katherine Pancol, Un homme à distance. La ressemblance tenant aussi en cette envie folle qu’ont les auteurs de créer des liens entre les personnages alors qu’à l’origine tout les oppose. Cette envie de tout rationaliser ne me plaît pas car c’est comme s’il était impossible que deux inconnus discutent et sympathisent ensemble, au point de créer une amitié sans qu’au départ un lien les relie connu par un seul des deux protagonistes. À partir du moment où l’on devine un lien entre eux, j’ai été déçue. Le début est anodin, le lecteur découvre chacun des personnages autant qu’eux se découvrent. D’ailleurs, Pierre-Marie Sotto échange avec Adeline Parmelan mais aussi avec d’autres qui interviendront au fur et à mesure de l’histoire.
La grande force de ce livre se situe dans l’écriture assez addictive. Finalement, j’avais envie de savoir le lien entre eux et de connaitre les non-dits ainsi que le pourquoi du comment. La fluidité des mots aide à une lecture rapide. Je me suis retrouvée des midis durant ma pause déjeuner à d’abord lire avant de manger. Quand on connaît mon amour pour la nourriture, on sait à quel point c’est un sacrifice que je fais là et que le livre m’intriguait. Ayant bien aimé la fin j’espère que la suite, qui n’était pas prévue à l’origine, sera à la hauteur de mes espérances.
Et je danse, aussi est un roman épistolaire écrit à quatre mains. Il n’est pas un coup de coeur pour moi à cause de cette volonté d’avoir instauré un lien par un moyen ou un autre entre les deux personnages principaux. Seulement l’écriture étant fluide et belle et la fin douce j’ai passé un agréable moment en compagnie de tous ces mails échangés entre Pierre-Marie et Adeline.
Et vous, avez-vous lu ce livre ? N’hésitez pas à m’en parler dans les commentaires pour que nous puissions échanger dessus
En attendant, je vous souhaite une très bonne fin de semaine et je vous retrouve tout bientôt dans un nouvel article
Laure