Titre : Mamma Maria
Auteur : Serena Giuliano
Edition : Pocket
Genre : Contemporain
Page : 228
Parution : 18 Mars 2021
Sous le coup d’une déception amoureuse, Sofia a quitté Paris pour son petit village natal de la côte amalfitaine. Là, la jeune traductrice respire enfin. Attablée à sa place habituelle, sur la terrasse du Mamma Maria, le bonheur est simple comme un espresso au soleil ou une chanson d’Adriano Celentano…
Ce caffè, c’est le cœur du village, le rendez-vous des jeunes, des vieux, dans le généreux giron de la patronne, Maria, leur mère à tous. Or ce matin-là, pour la première fois depuis des lustres, il s’est glissé comme une fausse note dans la partition. Le vieux Franco ne s’est pas présenté pour son éternelle partie de scopa…
La fin de la dolce vita ?
Après avoir adoré Ciao Bella, j’étais curieuse de découvrir ce second livre de l’auteure. Il est très différent du premier, j’ai peut-être un tout petit peu moins aimé, je m’attendais à autre chose, je pense, même si c’est une très bonne lecture.
Ici nous suivons plusieurs personnages, principalement Sofia, qui est rentrée en Italie depuis quelques mois après avoir vécu 8 ans à Paris. Elle est revenue par mal du pays mais surtout après une rupture douloureuse. Et Maria, patronne du bar Mamma Maria, QG de tous les habitants de ce petit village de la côté amalfitaine.
La plupart de l’histoire tourne autour de Maria et de son bar, là où tout le monde se rassemble, pour un café le matin, un rafraîchissement l’après-midi et l’apéritif du soir. C’est un lieu emblématique pour tous et pour tous les âges.
Le quotidien bien huilé de tout ce petit monde va être perturbé un matin, alors que Franco ne vient pas prendre son café comme tous les jours…
Je ne fais pas partie de ces femmes pour lesquelles la maternité est une fin en soi. Elle peut être une option, éventuellement.
Je ne sais pas vraiment comment expliquer mon avis sur le livre. J’ai aimé, mais j’en attendais sans doute trop. Contrairement au premier livre de cette auteure, je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages. Peut-être un peu à Maria, mais c’est plus pour son caractère à l’Italienne et ses punchlines destinées principalement à sa belle-fille.
Sofia m’a un peu laissé de marbre, je ne me suis pas attaché à elle, je l’ai trouvée plutôt fade.
J’ai presque aimé plus les personnages secondaires, comme Benoit et la bande de petit vieux Franco et surtout Ugo, qui n’entend rien de ce qu’on lui dit et comprend tout de travers.
Tous ces personnages forment une famille, sentent bon l’Italie, pourtant, ils ne m’ont pas marqués plus que ça, ne m’ont pas touché.
Pourtant, derrière l’humour, l’auteure aborde beaucoup de sujets très importants comme le deuil, le passé, l’avenir… Mais surtout, elle aborde le racisme en Italie et les migrants. Honnêtement, je ne m’attendais pas à ça, et ça m’a refroidi un peu dès le début…
Rien ne laisse présumer que ce thème sera abordé dans le livre et pourtant, il devient le thème central du livre. Ce n’est pas ce que j’ai envie de retrouver dans un livre, qui se veut plutôt « feel-good ». Je pense que si je l’avais su à l’avance, je ne l’aurais pas forcément lu.
L’auteure aborde aussi, par le personnage de Sofia, le non désire de maternité chez les femmes. Rarement accepté et souvent mal vu, j’ai adoré que l’auteure aborde aussi ce thème.
Mais il n’y a bien sûr pas que du négatif, j’aime toujours autant la plume de Serena qui me fait toujours beaucoup rire. On sent ses racines italiennes, on sent dans sa plume sa passion pour l’Italie.
Le week-end, je la vois sur la plage, avec son tapis et ses fesses en l’air. On dirait une folle. Je n’ai qu’une envie : descendre lui foutre un coup de pied au cul.
Et clairement, ce livre va à coup sûr vous faire voyager en Italie. Entre les spécialités locales qui vous mettront l’eau à la bouche et les descriptions des magnifiques paysages de la côte amalfitaine. Vous plongez tout droit en Italie.
Il y a toujours beaucoup d’humour et de dérision dans la plume de l’auteure, même si certaines situations sont un peu tirées par les cheveux, ça ne m’a pas dérangé plus que ça.
C’est un livre très court, avec des chapitres très courts, du coup, on ne voit clairement pas les pages défiler.
Une parfaite lecture d’été pour attendre ou prolonger les vacances avec un voyage en Italie. Beaucoup de tolérance, de gentilles et d’amour. Avec des thèmes plutôt durs mais toujours abordés avec légèreté et humour.
Je suis sur les fesses !
Littéralement. Le tabouret à lâché, et je suis tombée à terre comme une merde.