Céline Minard, née à Rouen en 1969, est un écrivain français. Après avoir étudié la philosophie elle se lance dans l’écriture. On lui doit déjà plusieurs romans comme le très remarqué Faillir être flingué(2013) ou encore ce roman qui date de 2019.
Hong-Kong. La cave à vins hypersécurisée d’Ethan Coetzer, où sont précieusement conservés pour de richissimes propriétaires des milliers de bouteilles de vin millésimés dans des bunkers souterrains de l’armée britannique fait l’objet d’un braquage. Jackie Thran et sa brigade policière ont encerclé les lieux et tente de nouer un dialogue avec les braqueurs. A leurs côtés, Coetzer est effondré car il est en passe de voir disparaitre des années de travail, et Marwan Cherry son consultant stratégique.
Un roman qui démarre en fanfare mais ne qui va pas faillir d’être flingué finalement !
Le roman est tellement court qu’on peut le qualifier de novella. Et il est vachement bien. Tous les poncifs du genre des romans de braquages de banques sont réunis mais on y voit bien l’humour, le pastiche et c’est vraiment très réussi. Ici pas de lingots d’or ou de piles de biftons mais des bouteilles de pinard hors de prix, c’est original. Originale aussi, la personnalités des braqueurs, en fait trois nanas dont la tête pensante dépasse la soixantaine acoquinée avec deux délurées excentriques et last but not least, un rat ! Enfin, dernier détail, un typhon est à l’approche et dans quelques heures à peine ça va barder… C’est à peu près tout mais ça me plaisait bien ce truc-là, enlevé et plaisant à lire.
Les pages défilent, je commence à m’inquiéter car il ne reste que quelques pages à lire et je ne comprends toujours pas les motivations des nanas, comment Minard va-t-elle conclure son histoire de pinards ?
Je ne risque pas de vous divulgâcher la fin car je n’ai rien compris ! Rien de rien ! En faisant de très, très gros efforts, peut-être – je dis bien peut-être – que les trois femmes avaient décidé d’en finir avec la vie en beauté, partir sur un coup d’éclat, une apothéose finale ? Et si j’ai bien vu, peut-être qu’il faut y voir une portée philosophique ?
N’hésitez pas à m’expliquer le sens du roman, comme si j’étais un petit enfant, je ne suis pas susceptible de nature…