The Promised Neverland T18 : Never Be Alone, de Kaiu Shirai (scénario) et Posuka Demizu (dessin), traduit du japonais par Sylvain Chollet, Kazé, « Shonen », 2021 (VO : 2020), 192 pages.
L’histoire
Malgré leurs efforts, Emma et Ray arrivent trop tard. Norman a mené son plan à bien, les démons de la cour et ceux du clan Geelan se sont entre-tués. Au milieu du charnier, Emma lance un ultime cri du cœur pour convaincre Norman de renoncer à son projet d’extermination. Parviendra-t-elle à faire vaciller celui qui est désormais le « boss » d’une troupe de radicaux ?
Mon humble avis
Vous connaissez la chanson, comme il s’agit d’un tome d’une série, si vous préférez ne pas être spoilé·e sur ce qui se passe avant, vous pouvez aller lire les chroniques des tomes précédents
À la fin du tome précédent, Ray et Emma arrivaient trop tard pour empêcher Norman et ses acolytes de mettre à exécution leur plan d’extermination des nobles et de la famille royale des démons. Emma, toujours déterminée, refuse de baisser les bras et essaie de convaincre Norman qu’il n’est pas trop tard, qu’il n’est pas obligé de prendre toutes ces décisions et ces massacres sur les épaules.
Le lien entre Emma, Ray et Norman est démontré ici, ces trois-là ont grandi ensemble et se connaissent sur le bout des doigts, au point qu’il est impossible pour l’un⋅e d’elleux de mentir aux autres.
D’autres mauvaises surprises s’annoncent en revanche, et l’arrivée de Sonju et Mujika auprès d’Emma et les autres permet d’éclaircir certaines choses, même si la situation semble désespérée après le carnage orchestré par Norman.
Enfin, on sent que le dénouement approche (et entre nous, c’est pas plus mal) et que des batailles sanglantes, pour les deux camps on espère, se préparent.