Titre : Quoi qu'ils en disent
Je n'avais encore jamais découvert la plume de l'autrice, Noémie Dani et étais curieuse de voir ce que ça allait donner. Le pitch de départ s'annonçait vraiment sympa et avait tout pour me plaire. Finalement, un mélange de pleins de détails a fait que je suis restée vraiment sur ma faim concernant cette lecture. Manque de pot pour Quoi qu'ils en disent, je suis malade depuis quelques jours et l'envie de lire n'est pas au rendez-vous ce qui fait que j'ai beaucoup plus de mal à me mettre dans mes lectures. Alors forcément, quand on accroche pas des masses aux personnages, ça coince.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, quelques mots sur l'histoire. Dans Quoi qu'ils en disent, nous faisons la connaissance de Louna, vingt ans, exilée dans le fin fond de l'Ardèche par ses parents pour l'été dans le but de réviser pour ses études d'ostéo. Et ce n'est pas sa tante éloignée Madeleine ou le voisin qui a failli la renverser le premier jour qui vont la faire changer d'avis... quoique, le voisin pourrait bien être à son goût. De son côté, Gabriel, père d'une petite fille, séparé de sa femme et agriculteur dévoué, ne voit pas d'un bon oeil cette nouvelle venue. Surtout si on prend en compte les treize ans qu'ils les séparent.
Quand j'ai commencé ma lecture, j'étais vraiment enthousiaste à l'idée de découvrir cette histoire. Mais je dois avouer que j'ai vite déchanté et ce pour la simple et bonne raison que j'ai trouvé Louna, notre héroine, tellement superficielle... Son comportement, ses réflexions, à 20 ans, elle manque de maturité et surtout devrait tourner sept fois dans sa bouche sa langue. Alors oui, ça lui donne un côté rebelle de ne pas avoir de filtre mais... trop c'est trop. D'ailleurs, elle se plaint que Gabriel souffle le chaud puis le froid mais... comme on dit, c'est l'hôpital qui se fout de la charité.
Vient alors Gabriel. Bon, je pensais franchement accroché à lui, parce que des agriculteurs en romance ce n'est pas trop présent et je me suis dit, super, une romance qui change un peu. En soit, il est plutôt sympa, passionné par son boulot, prêt à tout pour ses vaches et j'aime bien cet aspect. Mais... rien de nouveau sous le soleil finalement... Je suis restée sur ma faim le concernant. En fait, je pense qu'il aurait gagné à être plus approfondi et notamment sa relation avec sa fille.
Généralement, je suis assez bon public pour les romances dans lesquels se trouvent le schéma d'un parent seul avec un enfant. Je trouve que la présence d'un enfant vient certes, compliquer un peu les choses (mais pour le mieux) mais qu'en plus, cela vient ajouter un peu d'innocence et de bienveillance à une histoire. Et c'est l'un des points qui m'a le plus déçu. A vrai dire, j'ai trouvé que la petite Zélie ne faisait office que de figuration dans Quoi qu'ils en disent. Elle fait quelques brèves apparitions mais... en fait, même son père fait peu attention à elle dans les moments clés. Alors oui, Louna a bien des attraits mais... un moment qu'ils passent tous les deux et monsieur ne pense qu'à sa nouvelle voisine fraichement débarquée ? Honnêtement, j'ai trouvé que cette partie de l'histoire n'était pas suffisamment convaincante, même si, vers la fin ça s'améliore, c'était trop tardif pour moi.
Concernant le couple en lui même, je reste sur ma faim. La différence d'âge est évoquée du côté de Gabriel et ces treize ans posent problème mais uniquement vers la fin. Pour le coup, j'ai trouvé Louna tellement immature que... je l'ai bien senti moi, cette différence d'âge. Je trouve que ce schéma, ça passe ou ça casse. C'est à double tranchant et j'en attends sans doute un peu trop mais ici, je n'ai pas été convaincue par le déroulement de leur relation. Sans doute lié à leur début de relation qui m'a faite lever les yeux au ciel je l'avoue... la scène de l'orage a été le premier d'une longue liste. C'est dommage car la brontophobie est un thème que je trouve intéressant d'aborder (je pense bien sur au deuxième tome de La chronique des Bridgerton), mais ici, cette peur passe à la trappe en deux secondes grâce aux mains habiles du héros ? Non vraiment, je trouve ça dommage.
Je ressors de ma lecture perplexe. Sur le papier, il y avait tous les éléments pour passer un bon moment de lecture et peut-être que le moment n'était pas le plus propice pour moi mais... je suis restée sur ma faim concernant cette lecture. L'héroïne m'a agacé et le manque d'approfondissement de certains points m'a dérangé. C'est dommage car en soit, Quoi qu'ils en disent n'était pas si mal, j'ai même été au bout de ma lecture mais... je vais vite passer à autre chose. Je ne doute pas qu'il plaira à d'autres et l'espère sincèrement.