Depuis quelque temps, j’ai envie de bouleverser mes lectures, donc au même titre que les bébés, je suis dans la diversification livresque
Un grand merci à Jennifer, Évidence Éditions, pour ce nouveau service presse
Et si vous sentiez le vent tourner ?
De quoi ça parle : Stéphane appartient à la famille du caïd Lapaz et gère ses clubs de nuit à Paris. Au cœur des trafics et des décisions les plus secrètes de la famille, le système rapporte des millions : machines à sous, rackets, cocaïne. Les règlements de comptes sont monnaie courante, et chacun est en danger. Dans un univers où les alliances se font et se défont au rythme des meurtres, il devra survivre dans ce qui deviendra la plus sanglante guerre des clans que le milieu du grand banditisme n’aura jamais connue.
Ce que j’ai aimé … ou pas … : Glissez-vous dans l’une des familles les plus puissantes Parisiennes.. Si la trahison est de mise, les soutiens ne seront pas de refus, mais sont-ils sûrs de ceux qui sont dans leurs rangs ? Alors que dire 1) Officiellement, Stéphane est gérant d’un restaurant et vient d’ouvrir une night club. Officieusement, il est le bras droit de David Lapaz (on en parle après). Son poste lui impose de régler les problèmes ou de faire quelques petites magouilles totalement illégales, comme héberger un évadé de prison ou tuer pour se faire respecter. S’il n’a rien dit à sa petite amie Mathilde, la jeune femme n’est pas dupe et se doute de ses activités nocturnes. Cependant, elle l’aime et accepte de se faire mettre de côté pour sa sécurité. Stéphane a beaucoup de respect pour son boss et les hommes avec lesquels ils travaillent, alors quand il comprend que certains pourraient vouloir lui faire un petit dans le dos, il est aussi peiné que lorsqu’il perd un frère d’armes. Néanmoins, pas de sentiment, la guerre est déclarée et il doit tout faire pour sauver sa peau. 2) David Lapaz est l’un des plus gros trafiquants de drogue de Paris. Il règne sur la ville depuis de nombreuses années et son clan compte un peu plus de cinquante gars auxquels il a toute confiance. David est posé et préfère la diplomatie à la violence pour contrôler ses affaires. En attendant, quand on commence à vouloir lui piquer son territoire, il n’hésite pas à sortir son arme et sait parfaitement s’en servir. 3) Paul Marcaggi, dit “le Fauve”, vient de s’évader de prisons à l’aide de ses amis du grand banditisme. S’il a passé plusieurs années à l’ombre, il est toujours aussi vicieux et son clan, d’une quinzaine d’hommes, est toujours autant redoutable. S’il sait parfaitement faire miroiter une meilleure situation à certains hommes de ses “amis”, à terme, il veut tout contrôler les plus grosses villes et y placer des hommes de confiance. Mais peut-on réellement faire confiance à tout le monde ?
Avis : Franchement, j’ai eu du mal à le lâcher. Si nous avons quelques longueurs (et encore, ceci s’explique par la présentation des personnes ou des lieux), j’ai vraiment aimé cette lecture. Il y a de l’action à chaque page et la narration à la troisième personne est un réel plus. D’une page à l’autre, on peut passer de Stéphane, le protagoniste principal, à différents autres trafiquants. Les caïds doivent absolument conserver leur autorité et se doivent donc de riposter lorsqu’ils sont attaqués. Entre torture et échange de balles, le sang n’a pas fini de couler. Pourtant tout avait plutôt bien commencé, tout le monde avait son territoire, leur trafic, s’aidait plus ou moins afin d’éviter les ennuis, mais quand “le Fauve” est libéré tout part à vau l’eau… Stéphane a un mauvais présentement, mais ne sait pas encore ce qui va lui tomber dessus. Entre ceux qui veulent prendre la tête des différentes organisations, ceux qui suivent, pensant obtenir ce qu’ils ont toujours voulu et ceux qui se font canarder, mieux vaut ne pas vous attacher à ce petit monde. Ici, nous sommes avec les mafieux, les policiers ne sont que très rarement cités. Nous ne “connaissons” que le commandant Borel, homme qui aime poser des questions, tout en sachant déjà les réponses. Choisissez votre camp et priez pour qu’il ne connaisse pas trop de perte … Je dirais que le seul souci rencontré dans l’histoire est la multiplicité de personnages. Là encore, tout s’explique grâce aux différents clans Parisiens, Lyonnais, Marseillais. Cela serait aussi bizarre de n’avoir qu’une dizaine de personnages, mais pour moi qui ai des problèmes pour retenir les noms, ce fut très compliqué dans cette histoire. Pour éviter les répétitions, l’auteur utilise la nationalité ou la ville d’appartenance des personnages. Du coup, j’avoue que par moments, je ne savais pas trop qui était qui… Cependant, j’ai découvert que tous les personnages étaient présentés à la fin du ebook (pour une fois que je ne regarde pas la fin de l’histoire avant de la commencer).
@ très vite entre deux chapitres