À première vue, Eiji, discret et maladroit, ne se démarque pas de la foule des étudiants de sa fac… Pourtant, il tente depuis longtemps de faire oublier au monde que son défunt père n’était autre que le tueur en série LL, tristement célèbre pour les horribles tortures infligées aux jeunes femmes qu’il a assassinées.
Après des années passées à fuir la presse, Eiji a enfin réussi à trouver sa place. Mieux, il se réveille un matin avec une des plus belles filles du campus à ses côtés ! Elle lui avoue être tombée amoureuse de lui lorsqu’il l’a sauvée des griffes d’une brute épaisse. Un vrai conte de fées… dont le jeune homme n’a aucun souvenir ! Les trois derniers jours sont un trou noir dans sa mémoire, comme si quelqu’un d’autre avait vécu dans son corps à son insu… Et, pendant son amnésie, un cadavre de femme mutilé a été retrouvé dans le quartier. Pour la police, ça ne fait aucun doute : c’est du LL tout craché…
Avant tout, je souhaite remercier les Éditions Ki-oon pour cet envoi!
Si vous me suivez depuis un petit moment sur ce blog, vous devez connaître mon attirance pour les récits noirs et parfois un peu tordus. Je l’avoue, entre la couverture, le titre et le résumé, j’avais très peu de chance d’être déçue.
D’emblée, le lecteur est confronté au personnage de Eiji, qu’il découvre comme un pauvre empoté. Dès les premières pages, je me suis attachée à cet héros timide, maladroit et quelque peu obsédé. Une fois le personnage installé, très vite, tout bascule. En effet, Eiji se réveille à côté de la plus belle fille de la fac mais n’a aucun souvenir de ce qui a bien pu se passer. Ainsi, il découvre que pas moins de deux jours lui ont complètement échappé.
Il n’en fallait pas plus pour lancer une intrigue qui tout au long de ce volume 1, va gagner en intensité. Ainsi, Eiji aux apparences si banales va finalement devenir mystérieux en dévoilant son terrible secret! Il est le fils d’un terrible serial killer. Mais le proverbe « tel père, tel fils » va t’il avoir lieu d’être dans ce manga? Et bien, toute la question est là!
Ce premier tome instaure donc une bonne base qui se déroulera en 11 tomes. Au fil de la lecture, le récit gagne en intensité pour nous laisser avec une fin qui nous tient tout simplement en haleine, appelant désespérément la lecture du tome suivant.
D’un point de vue esthétique, nous retrouvons tous les codes du manga. Ainsi, les personnages ont de grands yeux, des traits fins et délicats. Certaines vignettes sont très sexualisées et d’autres très violentes. Ce n’est donc pas à mettre entre toutes les mains! J’ai trouvé en revanche que certaines planches manquaient un peu de finesse, ce que j’ai trouvé dommage.
The Killer Inside est donc un manga qui se déroule sur un rythme haletant et donne envie de savoir la suite.
La vidéo sera disponible à 14h.