Bonjour tout le monde !!
J’espère que vous allez bien, de mon côté cela ne pourrait pas mieux aller. Pleins de choses positives se passent dans ma vie mais surtout je viens de clôturer mes cinq années de droit en ayant obtenu mon M2 Il ne va pas sans dire que je suis vraiment méga trop contente !!! Quand on fait le bilan vous êtes là depuis ma première année de droit donc il était donc nécessaire que je vous fasse part de tout cela. Un article arrive très prochainement pour faire le bilan de cette dernière année d’étude.
Pour continuer dans cet élan de bonne humeur, je viens vous parler d’un roman lu en seulement 2 jours Oh happy day. Il est écrit par 4 mains, celles d’Anne-Laure Bondoux et de Jean-Claude Mourlevat. C’est le tome qui suit Et je danse, aussi.
Résumé :
Auteurs : Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat
Genre : Contemporain, roman épistolaire
Édition : Fleuve Editions
Année : 2020
Nombre de pages : 336 pages
Fait partie de la saga Et je danse, aussi
Après quatre ans de silence et ce qu’il appelle son « grand malheur », Pierre-Marie Sotto décide d’écrire à Adeline Parmelan au sujet d’un certain carnet qu’il aurait laissé chez elle. Est-ce un prétexte pour reprendre contact avec celle qu’il n’a jamais oubliée depuis leur rupture ? En ce cas, le moment paraît très mal choisi. Occupée par son prochain déménagement vers le Canada avec l’homme qui partage désormais sa vie, Adeline a bien d’autres projets en tête que de renouer avec lui.
Seulement, c’est sans compter sur le lien indéfectible qui les attache l’un à l’autre. De surprises en confidences, leur correspondance va les entraîner dans un tourbillon inattendu d’émotions.
Mon avis :
Ayant fortement apprécié et dévoré le tome 1, je voulais évidemment me plonger dans la suite. C’est d’ailleurs en prenant par hasard le tome 2 dans les rayons de la bibliothèque suite à son engouement sur la blogosphère que je me suis dit qu’il fallait que je lise le tome 1 en premier. Je dois admettre qu’au vu de la fin du 1 je trouvais que faire une suite n’était pas judicieux. La fin est ouverte mais on sait ce qu’il se passe et personnellement cela me convenait très bien. J’avais donc des appréhensions en me demandant ce que les auteurs auraient bien pu trouver à Pierre-Marie et Adeline qui tiennent la route.
L’un comme l’autre je les ai lu à une vitesse phénoménale. Etant donné que c’est un roman épistolaire rempli de mails, c’est donc assez court et entraînant. Cela donne un certain rythme à l’histoire. Contrairement au premier volet, ici nous avons aussi des passages narratifs afin d’expliquer les tourments et l’envers du décor des personnages. Je ne veux pas spolier mais je peux uniquement dire que ce livre malgré sa légèreté aborde des sujets plus dramatiques telle que l’emprisonnement psychologique qu’un être peut faire sur un autre dans un couple. Cela parle de relation toxique, néfaste et malsaine qui s’immisce dans le quotidien d’une personne petit à petit.
De nouveaux personnages font leur apparition par rapport au premier tome notamment le mari d’Adeline, Ben Wyatt, son ex-femme et leur fille. Ce que j’ai aimé c’est que 4 années se sont écoulées après la fin du tome 1. Cela laisse le temps aux protagonistes de grandir, d’évoluer et surtout d’avoir de la matière à se raconter. Le lecteur se retrouve assis autour d’un terrain de tennis à regarder l’échange entre Adeline et Pierre-Marie, croyez-moi il y a des rebondissements inattendus.
Malgré une crainte de ma part d’être déçue, j’ai préféré ce roman au premier. La différence doit être minime mais j’ai aimé les émotions présentes tout du long entre la confiance, la trahison, les larmes, la déception, la joie, la reconstruction, l’amour, la compréhension et le pardon. C’est la vie qui est exposée et pour une fois par un homme de 65 ans et une femme de 42 ans.
A bien y réfléchir, Oh happy day peut se lire indépendamment de l’autre. Les renvois sont assez rares car il est majoritairement fait mention des quatre années séparant les deux livres et qu’Adeline et Pierre-Marie vont se reconstituer mutuellement, et par conséquent nous apprenons à la même vitesse qu’eux ce qu’il s’est passé.
Le dernier point de cette chronique va pour saluer encore une fois le talent d’écriture des deux auteurs. Séparément je les aimais déjà beaucoup mais ensemble cela revêt une part de magie. Cela fait bien longtemps que je n’avais pas autant dévoré un livre aussi rapidement et avec autant d’entrain. Peut-être que l’histoire ne me restera pas éternellement en mémoire mais grâce à cet article elle ne sera pas oubliée.
Oh happy day est un roman épistolaire faisant suite à Et je danse, aussi. Plus riche de subtilités que le premier, les thèmes abordés malgré un ton léger réussissent à charmer le lecteur. L’écriture sublissime le tout et nous avons l’impression de connaître Pierre-Marie et Adeline comme deux bons vieux amis. Se lisant très rapidement, je ne peux que vous recommander cette lecture qui vous charmera entre le Canada et la France.
Et vous, avez-vous lu ce livre ? Vous tente-t-il ? N’hésitez pas à m’en parler dans les commentaires pour que nous puissions échanger dessus
Je vous souhaite un très agréable week-end et je vous retrouve la semaine prochaine pour un prochain article
Laure