Prévisible et scénario qui a des airs d’autrice en herbe mais lecture addictive quand même.
╰☆ Résumé ☆╮
À vingt-huit ans, Zoé Garnier rêve de devenir romancière. Dévorant thrillers sur thrillers, elle se démène pour écrire son premier roman. Mais sa vie bascule le jour où elle apprend qu’elle a une sclérose en plaques. Malgré cette épreuve et une rupture récente, Zoé termine son roman et se lance dans l’auto-publication. Lorsque Samuel Durand, le célèbre éditeur sexy de New Life, lui donne rendez-vous, Zoé sait que sa vie va changer. Mais, fou de jalousie, son ex-petit ami l’accuse alors de plagiat…
Entre son attirance pour son éditeur, les batailles juridiques et sa maladie, Zoé parviendra-t-elle à relever tous ces défis ?
✿ Mon avis ✿
Petite lecture express que j’avais reçu en cadeau l’année dernière. J’ai déjà lu un autre roman de Caly Keys que j’avais bien aimé. La note de celui-ci sur goodreads est une des plus basses que j’ai vu (mais elle ne compte que 11 reviews) : 2,55/5. Toutefois, vu la longueur du livre, cela ne m’a pas du tout empêché de m’y plonger sans a priori. La seule chose que je tiens à souligner c’est que le résumé est en effet très spoilant. En gros, il raconte 80% du récit et ne laisse que la fin en suspense pour le lecteur. Un peu (très) triste de gâcher ainsi la presqu’entièreté d’un roman. Une mauvaise décision éditoriale selon moi… et ce n’est pas la seule. Personnellement, je n’aurais jamais choisi ce titre ni cette couverture pour promouvoir le roman. L’autre version de la couverture est bien plus jolie.
En ce qui concerne l’histoire, je n’avais que survolé le résumé il y a un an donc je ne me rappelais pas du tout ce qui allait se passer. J’ai ainsi pu profiter de ma lecture correctement. L’intrigue est parfois un peu irréaliste et ‘trop facile’ dans son déroulement mais l’avantage c’est que le récit passe à une vitesse folle. Je l’ai dévoré en 2 petites soirées et j’ai eu du mal à m’arrêter entre les chapitres. Une plume addictive et contemporaine qui parait toutefois assez ‘jeune de bouteille’ si vous voyez ce que je veux dire. On a le sentiment que l’autrice démarre dans l’écriture et qu’elle s’inspire beaucoup de sa propre expérience. Je dis ça complètement au hasard car je ne connais pas du tout Cali Keys mais c’est l’impression que j’en ai eu.
Mis à part la couverture et le titre qui ne me parlent pas du tout, j’ai globalement apprécié le récit. On suit les pas d’une jeune femme en quête d’un nouveau départ. Elle rêve d’écrire un roman et décide de quitter son job dans une banque pour se lancer dans l’aventure. Zoé est assez banale mais sympathique, une héroïne du même âge que moi vis-à-vis de laquelle je n’ai eu aucun problème à m’identifier. Par contre, j’ai trouvé son petit copain imbuvable et bon à donner des claques. Un vrai C****** . Quant à Maéva, la meilleure amie de Zoé, j’ai eu l’impression que c’était un personnage secondaire ‘juste parce qu’il fallait bien quelqu’un avec qui Zoé pouvait communiquer’ car on ne sait pas grand-chose de sa propre vie. Toutefois, son rôle prend de plus en plus de place au fur et à mesure que l’on avance dans l’intrigue.
Ce livre est aussi l’occasion pour l’autrice de sensibiliser les lecteurs à une maladie… je ne vous dis pas laquelle (c’est noté dans le résumé si vous êtes curieux) mais j’ai apprécié le geste. Cela m’a permis de me renseigner sur le sujet. Malgré les touches humoristiques du roman, il est quand même assez sérieux à ce niveau-là. Ce n’est pas ‘juste une romance’.
J’ai un peu moins aimé le comportement de Zoé justement par rapport à ses relations avec les hommes. Chaud-froid, chaud-froid. À nouveau, comme pour ma lecture précédente, je pense que j’ai passé le cap de lire des histoires assez « banales » sans profondeur, même si sur le moment, je lis le roman rapidement et je passe un bon moment. La contrepartie c’est que cela ne reste que « ça ». Un bref ‘bon moment’ et pas un livre qui va rester dans mon cœur pendant longtemps. Non, celui-ci, je l’oublierai vite.
Pour résumer, une lecture sympathique bien qu’assez banale. J’ai apprécié la conscientisation vis-à-vis de la maladie de Zoé et j’ai aimé voir son parcours – assez irréaliste, il faut bien le dire – en tant que jeune auteure. Prévisible et un peu trop fictif vu le scénario, mais suffisant et addictif dans le style pour passer quelques bonnes heures quand on cherche une lecture légère.
CHRONIQUE #684 – Septembre 2021
- Editeur : Milady romance
- Parution : 2017
- Nombre de pages : 384 pages
- Genre : Romance