Titre : Quelques mots d’amour
Auteur : Samuelle Barbier
Edition : Hugo Roman
Genre : Contemporain
Pages : 167
Parution : 9 septembre 2021
Lorsqu’elle prend ses fonctions au centre de tripostal de Libourne, Davina est au creu de la vague. Mutée de force en Gironde après avoir collé son poingdans la figure de son responsable hierachique, elle refuse de nouer des liens avec ses collègues et expédie le travail qu’on lui confie.
Sa mission ? Parcourir les lettres mal adressées en quête d’un indice pour retrouver leurs destinataires.
Pourtant une série de magnifiques déclarations d’amour pourrait venir tout bouleverser. Davina se prend au jeu : qui est ce Jem, éperdument amoureux de sa belle Anne ? Il lui ouvre son cœur avec tant de sincérité que Davina ne peut se résoudre à laisser ces courriers être détruits, elle doit les faire parvenir à destination, coûte que coûte.
Merci Fyctia pour l’envoie
L’année dernière, grâce à mon partenariat avec Hugo Roman, j’avais découvert la plume de Samuelle Barbier avec Celles qui restent. Et le résumé de ce nouveau livre, m’a tout de suite attiré…
Quand on écrit « aimer » « émer », pas sûr que Bernard Pivot suffise à rattraper le coup.
Après s’être défendu contre le harcèlement sexuel de son patron, Davina, se retrouve mutée à Libourne. Affectée au tri des lettres perdues, elle doit rechercher les propriétaires des lettres égarées où les classer comme définitivement perdues.
À peine arrivée, elle va tomber sur une lettre adressée à une Anne, sans nom de famille, qui habiterait Saint-Paul-de-Vence. La particularité de cette lettre ? Elle est écrite à l’encre violette. Davina va tout de suite être touchée par cette lettre, une déclaration d’amour qui évoque des souvenirs d’enfance. Davina ne parvient pas à retrouver la destinataire, mais elle va mettre cette lettre de côté, ainsi que toutes celles qui vont arriver au fil du temps. Elle est bien décidée à retrouver soit l’expéditeur, soit le destinataire de ces magnifiques lettres qui la bouleverse…
L’univers avait un corps, et un visage, l’univers, c’était toi, ta petite main frêle dans la mienne.
Ce livre est très petit (167 pages), comme le précédent de cette auteure. Mais encore une fois, Samuelle Barbier n’a pas besoin de plus de pages, pour nous bouleverser, pour nous bombarder d’émotions, nous serrer le cœur et nous mettre la larme à l’œil.
Ici, malgré le résumé qui centre l’histoire sur Davina, l’histoire tourne plutôt autour de l’histoire d’amour de Jem et Anne. L’auteure reprend leur histoire depuis le début, depuis l’école primaire, la première fois qu’ils se sont rencontrés et retrace leur vie. Cette vie est retracé grave à Jem et ses lettres (j’ai d’ailleurs énormément aimé la calligraphie de ces lettres).
Leur histoire est vraiment belle et pure, il y a beaucoup de moments de bonheur, mais aussi beaucoup d’épreuves, qu’ils ont toujours passé avec amour.
Grâce à ses lettres, notre héroïne, va petit à petit retrouver l’espoir et sortir de sa coquille. Après ce qui c’est passé dans son ancien travail, elle avait du mal à remonter la pente. Mais ces lettres et son collègue un peu bourru au premier abord, vont l’aider à vraiment se retrouver et à s’épanouir. On ne sais pas beaucoup plus sur elle, c’est plus une intermédiaire dans l’histoire de Jem et Anne.
Mais grâce à ces lettres presque anonymes, ma boîte de Pandore s’est ouverte, et de l’espoir s’en est échappé, enfin.
Je n’en dirais pas plus et vous invite vraiment à découvrir ce livre. Il brise le cœur, mais donne tellement d’amour en même temps. Il est rempli d’émotions en tout genre, vous ne pourrez pas rester indifférent. Il vous emportera dans une bulle de douceur et d’amour avec une pointe d’humour. Vous donnera de l’espoir pour affronter les épreuves que la vie vous réserve. Lisez ces quelques mots d’amour qui adouciront à coup sûr votre vie.