Papier (382pages) existe aussi en numérique et en audio – Paru en 2009 aux éditions Pocket Jeunesse pour mon exemplaire
Résumé de l’éditeur :
Les Jeux de la Faim ; 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ?
Dans chaque district de Panem, une société reconstruite sur les ruines des États-Unis, deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l’épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an.
Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé…
Les alliances se font et se défont et Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l’antenne. Calcul ? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim…
Mon avis :
Je ne sais pas si cela vous arrive, mais parfois j’aime bien relire un livre, soit parce que j’en garde un très bon souvenir et que je sais que je vais passer un moment agréable avec, soit pourquoi pas ravoir un coup de cœur, soit parce que j’ai envie de me refaire la saga en entier avant le dernier tome, ce qui sera le cas pour la saga Autre Monde, car j’ai aussi la manie de laisser croupir les derniers tomes dans ma PAL, une façon comme une autre de ne pas quitter un univers que j’aime. Soit comme c’est le cas ici, parce qu’un préquel est sorti et que je veux le découvrir en me remettant dans l’ambiance.
Ah ce premier tome d’Hunger Games ! Il faut que je vous avoue quelque chose. Au départ la trilogie de Suzanne Collins ne me tentait pas du tout, mais alors pas du tout. L’idée de ces jeux meurtriers, non merci trop peu pour moi. Puis mon fils, qui ne lit jamais, m’a emprunté ce fameux premier tome que je venais de recevoir. Il l’a dévoré en quelques heures, puis m’a demandé de lui acheter la suite. En trois jours il m’a avalé la trilogie. J’en étais resté baba. Du coup Suzanne Collins avait réussie à piquer ma curiosité.
J’ai adoré me replonger dedans. Et bien que j’aie vu le premier volet de la saga cinématographique, étrangement ce ne sont pas leurs images qui se sont imposés lors de ma lecture, mais bien ceux que j’avais eu lors de ma découverte de ce premier opus il y a bientôt 10 ans. Dix ans déjà, que le temps passe vite !
Alors oui évidemment chaque fois que l’on reprend un livre, il y a forcément des passages dont on se souviens mieux que d’autres. Ce qui fait la force de ce roman et qui par la même occasion donne envie de connaître la suite c’est la chute de ce premier livre. Ainsi que l’incertitude quant à la réussite dans l’arène de Katniss et Peeta. Malgré tout cela n’a en rien gâché mon plaisir de connaître déjà le dénouement.
Dix ans plus tard, avec cette relecture, si j’aime toujours autant l’héroïne de Suzanne Collins, son côté volontaire, courageux, un brin dangereux pour soutenir ses valeurs et les siens. Elle a beau passer pour une calculatrice, elle n’en reste pas moins attachante et je pense sans me tromper altruiste.
Mon opinion diffère sur Peeta, est-ce parce que j’ai vieilli ou parce que je connais la fin de la trilogie d’Hunger Games ? Toute fois est-il que le jeune homme renfermé, que je considérais comme introverti lors de ma première lecture, m’a semblé bien plus calculateur que sa partenaire et rivale. On lui donnerait le bon Dieu sans confession, mais je pense qu’on aurait tort.
Autant vous le dire tout de suite, ce premier tome d’Hunger Games n’est pas et n’a jamais été mon préféré. Comme à l’époque je trouve qu’il souffre, comme c’est le cas bien souvent, d’une certaine longueur nécessaire à la mise en place de l’univers de Suzanne Collins. Dans un avenir incertains les états-unis d’Amérique sont broyés, ne subsistant plus que des districts au nombre de 12, qui se voient contraint d’obéir à la superbe du Capitol. L’auteure commence par nous présenter la vie dans le dernier district celui de Katniss et Peeta. Lorsque la jeune héroïne se porte volontaire à la place de sa sœur, on pense que l’histoire va commencer. Mais alors s’en suive toute la préparation aux jeux. Il faut vraiment attendre l’arrivée dans l’arène pour que le roman devienne de plus en plus addictif.
Mon passage préféré celui qui même 10 ans plus tard a manqué me mettre les larmes aux yeux, est la mort de la petite fille du district 5, et l’offre du pain qui en a suivi.
Hunger Games en bref
Un premier tome qui reste addictif même 10 ans après ma première lecture. Même s’il faut bien l’avouer il reste quand même en grande partie une mise en place de tout l’univers de l’auteure. Le roman de Suzanne Collins Hunger Games a été mon premier dans le genre « dystopie » et pour moi la trilogie Hunger Games reste la meilleure du genre.
Note : 17/20
A lire si vous aimez : Les dystopies, les héroïnes volontaires, frissonner pour la vie du héros.
Fuyez si : Vous n’aimez pas la violence, des jeunes qui s’entre tuent.
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