Robert Wauthy : Et la mort elle-même ne peut rien contre moi

Robert Wauthy Universitaire spécialiste de l’Antiquité classique et chercheur en astrologie, Robert Wauthy a publié en 2017 La Vie quotidienne d’un astrologue au XXIe siècle, un florilège de son expérience. Et la mort elle-même ne peut rien contre moi, est son premier roman.

Dans une forêt à côté d’un petit village des Ardennes, une femme est retrouvée morte, étranglée, et ses yeux ont été arrachés ; l’un d’eux est coincé dans une flûte de champagne, posée à côté d’une tête de bélier. Troublé par cette mise en scène sordide, Stéphane Meunier, jeune policier chargé de l’enquête, fait appel à Auguste Leclaire, professeur de latin à la retraite et astrologue, pour essayer d’en comprendre le sens.

Au feu les pompiers ! Sauvez vous vite, il en est encore temps…

Certes il s’agit d’un premier roman, de ceux qui devraient rester au fond des tiroirs d’un écrivain qui se respecte, mais même avec toute la bonne volonté du monde, il n’y a rien à sauver de ce polar lamentable. Pire, il n’y a que peu d’espoirs de voir un livre potable sortir de cette plume.

L’intrigue d’un ennui incommensurable voit les cadavres, même type de victime, même mise en scène, revenir chaque mois, à chaque nouveau signe du zodiaque. Ca blablate un maximum pour ne rien dire, les répétitions s’accumulent (tu m’étonnes, quand on n’a rien dire…) et les enquêteurs se trainent comme des âmes en peine dans l’attente du prochain mort.

Pour combler les trous dans son pensum, l’auteur croit malin d’y inclure des références à Poutine et la liberté de la presse (ça ne mange pas de pain et ça plait), à l’homosexualité (pour faire genre), et il ne lésine pas sur les scènes de sexe (comme celles qu’il a lu dans les vieux SAS de sa jeunesse), bref c’est pathétique. On y ajoute de la psychologie à trois balles et roulez jeunesse !

En fait ce bouquin lui sert à promouvoir son job professionnel, il en fait une apologie de l’astrologie tout en glissant de mollasses références à la mythologie antique.

Circulez y a rien à voir.