Editions : Glénat Date de sortie : 8 septembre 2021Nombre de pages : 144Prix chez l'éditeur : 19.50 euros
Synopsis : Elisabeth préfère qu’on l’appelle Daisy. Au prétexte de la guerre qui s’annonce, cette new-yorkaise de 15 ans en conflit avec son père et sa nouvelle compagne est envoyée au fin fond de la campagne anglaise, chez une tante et des cousins qu’elle ne connait pas. Edmond, Piper, Tante Penn, Isaac et Osbert l’accueillent avec une gentillesse désarmante et ce nouveau cadre familial déstabilise Daisy avant de la charmer, lui faisant presque oublier la mort de sa mère... Et, surtout, il y a l’amour naissant entre elle et Edmond. Cette bulle presque rêvée prend fin brutalement à l’apparition d’une guerre que l’on ne voit pas, mais dont l’écho transforme leur vie en chaos. Daisy n’aura alors de cesse de retrouver sa nouvelle famille, et son Edmond.
On va suivre la jeune Daisy, 15 ans, bouleversée par la mort de sa mère à sa naissance. Son père, qui ne la comprend pas, l’envoie dans sa famille, à la campagne, alors qu’une guerre se prépare. Daisy ne connaît pas cette nouvelle famille, mais elle y trouve le réconfort et l’amour. Alors que la guerre éclate, Daisy va tout faire pour rester avec cette nouvelle famille.
C’est rare, mais je ressors de cette lecture avec un avis qui manque de clarté, j’ai du mal à mettre des mots sur mes émotions et mon ressenti. J’ai lu cette histoire d’une traite, elle est addictive, prenante, avec des personnages attachants. Une histoire d’amour sublime, magnifique ajoute une nouvelle dimension à l’ambiance de cette BD. Elle est très bien amenée, et très touchante, elle m’a fait un pincement au cœur et donné les larmes aux yeux.
Concernant l’histoire, l’intrigue en tant que telle, il s’agit d’une adaptation du roman du même titre, de Meg Rosoff, publié pour la première fois en 2004. Dans cette BD, l’ambiance qui ressort est particulière, sublime, indescriptible. Un beau mélange d’images, d’émotions, d’amour, de famille, des horreurs de la guerre, de la douceur et le calme de la nature. Les illustrations apportent également beaucoup d’émotions.
Pour conclure, cette lecture m’a retournée, intriguée, pris aux tripes et bouleversée. Elle est sublime, bien pensée, avec des moments de douceur et d’amour, et des moments durs et atroces. Un magnifique mélange entre l’amour et la guerre.