Papier (271 pages) existe aussi en numérique. Paru aux éditions Mnémos le 16 mars 2017
Résumé de l’éditeur :
Merryvère Carmine est une monte-en-l’air, un oiseau de nuit qui court les toits et cambriole les manoirs pour gagner sa vie. Avec ses sœurs, Tristabelle et Dolorine, la jeune fille tente de survivre à Grisaille, une sinistre cité gothique où les mœurs sont plus que douteuses. On s’y trucide allègrement, surtout à l’heure du thé, et huit familles d’aristocrates aux dons surnaturels conspirent pour le trône.
Après un vol désastreux, voilà que Merry se retrouve mêlée à l’un de ces complots ! Désormais traquées, les Carmines vont devoir redoubler d’efforts pour échapper aux nécromants, vampires, savants fous et autres assassins qui hantent les rues…
Mon avis :
On m’a tellement, tellement, tellement parlé de ce livre, en des termes tellement élogieux : « tu verras il est trop bien, plein d’humour noir et caustique comme tu aimes, je te jure franchement lis-le ! »
Quelle ne fût pas ma surprise de découvrir ce premier tome dans les livres offerts de ma nouvelle liseuse. Evidemment je ne pouvais pas passer à côté plus longtemps. Est-il nécessaire de vous dire qu’il s’agit du premier livre que j’ai ajouté à ma PAL pour le Pumpkin Autumn Challenge.
Seulement voilà, j’en attendais beaucoup de ce livre, peut-être un peu trop. Je mentirais si je disais qu’il ne m’a pas plu, ou que je n’ai pas passé un bon moment avec. Mais je ne sais pas, il m’a manqué un petit je ne sais quoi pour m’attacher aux personnages. Sauf celui de Dolorine, j’ai adoré la petite dernière de la famille Carmine.
Dans ce premier tome on suit surtout les aventures de Merryvère, Merry pour les intimes. Une monte en l’air, comprenez par là que la benjamine de la famille Carmine est une voleuse. C’est ce qui lui permet de faire bouillir la marmite, ou du moins qui devrait l’aider, si seulement notre jeune héroïne n’était pas si encline à se mettre dans des situations improbables.
Elle aurait dû faire le casse du siècle, l’argent rapporté aurait dû les mettre à l’abri elle et ses sœurs pour un moment. Or voilà, non seulement la jeune femme à tuer accidentellement la victime de son larcin, mais le coffre volé ne comportait que des clopinettes (je ne peux quand même pas vous dire ce qu’il y avait dedans, je vous laisse le découvrir
Bien évidemment en voulant arranger les choses, Merry provoquera bien au contraire un véritable feu d’artifice de maladresses et de problème, malheureusement pas toujours anodins et sans conséquence.
L’univers d’Ariel Holzl est complètement déjanté. Les répliques cinglantes et hilarantes se succèdent pour notre plus grand plaisir. La cerise sur le gâteau, le journal intime de la petite Dolorine. Bon vu l’influence qu’à Monsieur Nix sur la petite Dolorine, je vais peut-être me méfier des doudous à l’avenir.
La plume de l’auteur est agréable à suivre, pleine d’humour, attention tout de fois à na pas en faire des tonnes, trop d’humour tue l’humour, c’est bien connu.
Les sœurs Carmine T1 Le complot des corbeaux en bref
Les amies littéraires m’avaient promis un livre détonnant plein d’humour, j’ai eu tout cela. La ville, les aventures de Merry, les différents caractères des sœurs Carmine. Tout était là pour me faire passer un moment agréable. Et cette lecture fût agréable, point. Ce ne fût ni un coup de cœur comme beaucoup, ni la découverte du siècle. Encore moins un désastre. Pour tout vous dire j’ai même l’intention de lire les deux autres tomes. Surtout après cette fin prometteuse pour le second tome.
Note : 16/20
A lire si vous aimez : les histoires glauques et déjantées.
Fuyez si : les héroïnes calamiteuses et l’humour trop gros presque gonflant.
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