“Le restaurant de l’amour retrouvé” d’Ogawa Ito est, je pense, le premier roman de littérature japonaise que j’ai lu quand j’ai ouvert ce blog. A l’époque je n’avais pas le temps de poster ici la plupart de mes chroniques qui étaient publiées uniquement sur Instagram, mais je les conservais dans un carnet, alors petit à petit, je les recopie. C’est très émouvant d’ailleurs de faire ce retour en arrière. Thème : Littérature asiatique, littérature japonaise, chagrin d’amour, simplicité, reconstruction, cuisine, résilience, Ogawa Ito. ☆ Résumé de l’éditeur “Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d’un chagrin d’amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l’art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière. Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.” ☆ Pourquoi lire “Le restaurant de l’amour retrouvé” d’Ogawa Ito ☆ Pour la douceur et la poésie de la plume d’Ogawa Ito ☆ Pour la sensation de sérénité qui s’empare de nous après une telle lecture. ☆ Mon avis sur “Le restaurant de l’amour retrouvé” Véritable best-seller, “Le restaurant de l’amour retrouvé” d’Ogawa Ito mérite largement son succès. C’est le tout premier roman de l’auteure, qui sera d’ailleurs adapté au grand écran au Japon. C’est une ode à la simplicité, au partage et à l’amour. Rinco a la surprise lorsqu’elle rentre chez elle, de découvrir que son amoureux est parti sans lui laisser un mot. Pire, il a également emporté avec lui, tout ce que contenait le petit appartement qu’ils partageaient, notamment tous ses ustensiles de cuisine qu’elle s’achetait depuis des années. C’est drôle car ces ruptures où l’autre se comporte vraiment d’une manière abjecte, opposé au désarmement et à la douceur de celle qui est quittée, est un peu la signature des romans d’Ogawa Ito. On le retrouve notamment dans son roman “Le jardin arc-en-ciel”. Tout comme on retrouve souvent la figure tutélaire de la grand-mère et l’idée de transmission. Abattue (et on la comprend !) Rinco ne sait plus trop quoi faire. Elle décide de rejoindre sa mère avec laquelle elle ne s’est jamais vraiment entendue. La vie n’est pas simple mais elle finit par avoir une idée et demande à celle-ci de lui céder un petit local au fond du jardin. Elle a dans l’idée d’en faire un petit restaurant car c’était son rêve depuis toujours (rêve ruiné par le départ de l’amoureux qui emporta toutes ses économies et ses ustensiles de cuisine). Le concept de Rino est simple : une seule tablée de plusieurs personnes réunies autour de sa cuisine qu’elle adaptera en fonction des souhaits de ses clients et dans laquelle elle mettra tout son cœur. L’idée c’est de personnaliser chaque plat, de prendre un soin tout particulier de ses convives, de les réconcilier s’il y a lieu… Bref, de faire de ce dîner dans son restaurant, un moment de douceur et d’amour partagé autour de plats plus délicats les uns que les autres. Le roman fait une grande place à ce qu’on appelle “l’intention” que l’on peut mettre dans chaque geste de sa vie quotidienne et au “Prendre soin” de soi comme des autres, les deux étant d’ailleurs interdépendants. Rindo prend chaque instant de sa vie avec intention, qu’il s’agisse de secourir un lapin anorexique ou un cochon ou de servir ses clients. L’autre “Star” du roman, c’est la cuisine. Pour Ogawa Ito, cuisiner c’est transmettre quelque chose, une tradition culinaire mais aussi de l’amour, C’est aussi l’occasion du partage. C’est un thème que l’on retrouvera dans la plupart de ses romans. L’autre ☆ Bilan de ma lecture “Le restaurant de l’amour retrouvé” d’Ogawa Ito est à mon sens, le plus beau et le plus original de ses romans. C’est un livre à lire si vous aimez la littérature japonaise, la douceur et la poésie ♥♥♥♥ ☆ A lire aussi – idées lecture Je ne vais pas faire dans le détail car je suis une fan absolue d’Ogawa Ito ! TOUS ses romans sans exception sont à lire ! Forcément je vous cite les deux derniers qui ont également rencontré un énorme succès (mérité), mais il n’en a pas un que je n’ai pas aimé. “La papeterie Tsubaki” et “La république du bonheur” sont deux romans qui se suivent mais qui peuvent aussi se lire indépendamment. J’ai commencé par “La république du bonheur” et ça ne m’a pas posé problème car elle recontextualise l’histoire au début du roman. Autre roman japonais que j’ai adoré : “Les délices de Tokyo” de Durian Sukegawa. Et indispensable si la culture japonaise vous fascine, “Le livre du thé” d’Okakura Kakuzô vous expliquera tout ce qu’il faut savoir sur le thé. Vous avez lu le restaurant de l’amour retrouvé d’Ogawa Ito ? ACHETER SUR AMAZON / LES LIBRAIRES
Le restaurant de l’amour retrouvé – Ogawa Ito
L'auteur de l'article : Ava Fitzgerald
Voir l'article originalLectrice littéraire éclectique, je suis aussi passionnée de développement personnel et de blogging. Les thématiques de la cause des femmes, de l'écologie, du droit à la différence et la littérature américaine sont néanmoins ce qui m'intéresse le plus. Ah oui ! Et je suis une fan inconditionnelle de…