Une chasseuse et un assassin se retrouve dans un décor hostile afin de retrouver un objet perdu de grande importance. Folklore arabe, magie, talents et courage au programme !
╰☆ Résumé ☆╮
People lived because she killed. People died because he lived. Zafira is the Hunter, disguising herself as a man when she braves the cursed forest of the Arz to feed her people. Nasir is the Prince of Death, assassinating those foolish enough to defy his autocratic father, the sultan. If Zafira was exposed as a girl, all of her achievements would be rejected; if Nasir displayed his compassion, his father would punish him in the most brutal of ways. Both Zafira and Nasir are legends in the kingdom of Arawiya–but neither wants to be. War is brewing, and the Arz sweeps closer with each passing day, engulfing the land in shadow. When Zafira embarks on a quest to uncover a lost artifact that can restore magic to her suffering world and stop the Arz, Nasir is sent by the sultan on a similar mission: retrieve the artifact and kill the Hunter. But an ancient evil stirs as their journey unfolds–and the prize they seek may pose a threat greater than either can imagine.
✿ Mon avis ✿
Je ne vais pas m’étendre sur cette chronique car je doute que beaucoup d’entre vous aient déjà entendu parler de ce titre. Je ne l’ai pas vu beaucoup sur la blogosphère et pour cause, il n’est pas encore traduit en français. Je l’ai reçu dans une box owlcrate (vous l’imaginez bien :p) et je l’ai gardé pour la fin car ce n’était vraiment pas celui qui m’attirait le plus parmi tous ceux que j’ai reçu. Il faut dire que je ne suis pas super fan du folklore fantasy/fantastique arabe. Par contre, j’adore les titres qui se déroulent dans cette culture quand il s’agit de roman ‘littérature étrangère’ (style Nadia Hashimi, Khaled Hosseini). A mon avis, ça doit être les djinns, je n’ai aucune affinité avec eux.
Mais revenons sur ce roman. J’ai trouvé la plume de l’autrice – dont c’était le premier roman – enchanteresse et très poétique. Les mots sont bien choisis, les phrases dépeignent une atmosphère particulière. Elle utilise des mots de vocabulaire qui rendent le récit très riche. Une immersion totale dans son univers et son décor arabe empreint de malédiction.
J’ai par contre été moins charmée par les péripéties en tant que telles. Les personnages principaux étaient pourtant attachants. Zafira, une jeune femme qui a un don inné pour la chasse. Elle chasse car c’est sa destinée et car elle parvient ainsi à nourrir son peuple. Et Nasir est un assassin, le Prince de la Mort, qui obéit à son sultan, portant ainsi de nombreux meurtres sur sa conscience. Les deux s’opposent… pourtant, leur chemin vont se croiser sur l’île maudite qui est représenté en début d’ouvrage sur une jolie carte. Celle-ci est située au centre de toutes les terres imaginaires créées par Hafsah Faizal. Nos deux héros veulent tous les deux retrouver un objet particulier et vont utiliser leur talent respectif pour mener à bien leur quête.
D’autres personnages secondaires viennent donner un peu de piment à l’histoire et il y a quelques bons ‘moments révélations’ mais je n’ai pas accroché à 100% à l’intrigue. Je ressors de la lecture un peu mitigée (note perso de 3/5) ce qui ne me pousse pas vraiment à vouloir continuer avec le tome 2, dispo depuis ce début d’année (et sélectionné pour les Goodreads Awards 2021).
Une lecture qui ne me restera pas indéfiniment en tête. Pas mauvaise mais qui ne m’a pas séduite comme certains autres romans que j’ai découvert grâce à Owlcrate. Si vous l’avez dans votre PAL ou si vous l’avez lu, je suis curieuse de savoir ce que vous en avez pensé !
Ce roman vous tente? L’avez-vous dans votre PAL?
CHRONIQUE #705 – Décembre 2021
- Editeur : Farrar, Straus, Giroux
- Parution : 2019
- Nombre de pages : 480 pages
- Genre : Fantasy épique