Des dettes bien entendu, imposant des recouvrements et des saisies, mais surtout des engrenages qui ont mené aux drames. Les découverts le sont pour cause de naïveté. De rêves un peu fous qu'on a cru pouvoir assumer. Derrière les affaires traitées, il y a des hommes et des femmes, parfois des enfants. Outre la Miss Talon déjà évoquée, on découvre le recyclage original des pots de peinture d'une droguerie en faillite, on rencontre une petite Léa de 4 ans, le funambule Antoine, on est surpris par l'histoire de René et ses horloges... On va en ville et à la campagne, de métier en hobby, dans des nouvelles de longueur variée. Des personnages attachants, bien campés, un style assez cash, plutôt oral, piqueté d'humour, une écriture parfois un peu lourde, quelques longueurs mais une approche originale de la profession d'huissier de justice. Ou plutôt d'un de ses représentants. Et surtout de la société actuelle. Une lecture plaisante.
#lisezvouslebelge