Auteur : Thomas Andrew 113 pages Thème : Romance fantastique
disponible sur le site de l'éditeur
et sur Amazon
Fait partie de la sérieMurder by magic
Ma note : 18/20
Premier Noël de Dylan et de Jim à New Avallon. Si le loup-garou est euphorique à l'approche de cette fête qu'il chérit tant, ce n'est vraiment pas le cas du sorcier qui en a une sainte horreur. Lorsque Dylan tombe sur sa romance de Noël préférée, le couple se retrouve littéralement plongé dans l'histoire. Et il n'y a pas qu'eux... Le seul moyen pour s'en échapper : faire tomber amoureux les deux protagonistes coûte que coûte tout en gérant, tant bien que mal, leur entourage.
Je remercie Maïwenn ainsi que la maison d'éditions Juno Publishing pour cette lecture.Jim est mon héros ! Je ne peux pas le dire autrement ! Il déteste Noël avec tout ce qui va avec, les chalets de noël, les magasins qui ont de la décoration partout, les chocolats chaud à la cannelle ou les jus d'orange chaud ou même le vin chaud, la nourriture à profusion, les chants de noël, etc etc ETC ! Il n'est pas allergique, mais un peu quand même, comme moi que cela horripile de croire que tout est beau et gnangnan durant un laps de temps prédéfini ! Quant à Dylan, gros nounours poilu ADORRRRRRE noël, il est totalement à l'opposé de son conjoint et entre les deux c'est une gueguerre sans merci. Rien de méchant, juste quelques pics et des paris qui font que Jim en perd un et se retrouve affublé d'un pull moche de noël (bien sur, vu qu'on est dans cette période) et d'un serre-tête des bois d'un renne. Par chance ce ne sont pas des vrais. Alors que Dylan décide d'ouvrir un livre, SON histoire préférée, c'est la catastrophe ! Un livre dont la clé arrive par courrier exprès et dont la serrure vous appelle... Il ne fallait pas y toucher, mais c'est sans compter sur Dylan qui est pire qu'un gamin et paf, il ouvre, vlan voila que la potion entre les mains de Jim tombe sur la serrure et gros éclairs blanc, les voila tous les deux DANS l'histoire. Enfin pas uniquement tous les deux, mais cela se dévoile à la lecture.
Boulet boulottant tout ce qu'il peut, Dylan est à la fois adorable, attachant et énervant de toujours aller vers ses envies avec autant de joie et un peu trop. Qui dis histoire de noël, dis qu'il y a une romance qui va leur tomber dessus et pour sortir du livre, autant faire tomber les amoureux vite, très vite, avant que Jim ne massacre un ou deux garnements de n'importe quelle taille avant le mot de la fin. Bien entendu rien ne va se passer comme il le faudrait, pas de neige pour bloquer les héros dans la petite ville, les habitants qui sont devenus des personnages du livre qui sont... particulier. Oh, MON, DIEU ! La mère de Jim fait limite psychopathe en étant gentille, voulant faire une tarte pour le concours de tarte que l'on voit dans TOUS les récits de cette période. Les plus gros clichés sont démolis et j'ai adoré ! Seul bémol, j'aurai adoré en avoir un peu plus, même si je savais que c'était une nouvelle. New Avallon (qui est déjà un nom de ville qui peut prêter à sourire) devient donc Evergreendale et il faut que Ally et Ryan soient ensemble à la fin du livre coute que coute.
Et ce coute que coute risque de mal finir. Une explosion de voiture, un prêtre qui se casse la binette, un concours de tarte aux noix de pécan qui va rendre chèvre tout le monde, et nos deux héros qui sont terriblement bien dans leur rôle de "j'men foutisme" et "c'est trop meugnon" ! Pas besoin de vous dire qui pense quoi, c'est très facile ! Une petite enquête se mêle à cette romance gnangnante qui prend la tête de Jim, surtout que ce dernier est devenu quelqu'un d'important. Christmas by magic est tout sauf une romance paranormale traditionnelle : on rit, on pleure, des envies de massacre à chaque coin de rue, des flammes pour faire fuir des chanteurs, ah la tradition ne se perd pas, j'adore ! Je crois que ce qui m'a le plus plu fut la mère sous LCD qui adore son gendre qu'elle déteste dans la réalité et aimerait bien en finir avec, qu'elle les appelle sans cesse pour savoir quand ils rentrent ses choupinets d'amour. Ouais, ouais, ça c'est certain elle fait peur, trop de gentillesse surtout au vu de la façon dont elle est réellement, elle fait encore plus flipper. Et Véga qui est un personnage vraiment à part qui prend un peu plus de place. Voir les habitants dans un autre rôle est à la fois amusant et captivant.
En conclusion, Jim et Dylan sont drôles et leur couple fonctionne terriblement bien malgré le fait qu'ils n'aiment pas cette fête, il y a bien plus que cela entre eux. Une mère acariâtre, un loups qui bouffe tout ce qui passe à sa portée, un sorcier qui s'amuse avec ses sorts et ce qui les poursuit... je compatis grandement à ce que Jim subit. Rien ne les sépare et leurs joutes verbales sont tordantes. Un couple qui me donne envie de les suivre jusqu'au bout de leurs aventures. Faites qu'elles ne s'arrêtent pas ! C'est une nouvelle, donc je ne vais pas m'étaler sur la joie et la bonne humeur de ce que le récit m'a apporté. Et sinon, le citrate, c'est bon ?
" Ainsi, depuis que nous étions ensemble, à la même période, c'était la même guerre : sapin ou pas sapin, décorations ou pas, téléfilm de Noël ou pas, vêtements thématiques ou pas. Chacun campait sur ses positions, ce qui débouchait immanquablement sur une dispute. Lui sortait les crocs, moi mes plus beaux sorts. Une longue tractation s'ensuivait généralement, pendant laquelle il était pendu au plafond tout en me mordillant la jambe.
Cette année, j'avais décidé de lâcher du lest, notamment à cause des évènements de la fête nationale à Boston qui nous avait traumatisés tous les deux, nous obligeant à nous exiler rapidement. Mon fiancé m'avait ainsi promis de ne pas en faire trop.
Visiblement, nous n'avions pas la même définition du mot " trop ".
Il s'était méchamment lâché au manoir Harkness et s'en était donné à cœur joie au Magical Antiques Shop, la boutique d'antiquités que je venais d'hériter de ma tante énigmatique, Tante Ursula. D'ailleurs, j'avais failli faire une crise cardiaque quand il avait terminé la décoration du magasin. Tout ce doré, cet argenté, ce vert et ce rouge m'avaient presque donné l'envie d'anéantir la ville ou de la torturer..."